
Toavina Ralambomahay
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Structure professionnelle : toavina2003@yahoo.fr
Titre(s), Diplôme(s) : Master en entrepreneuriat. maitrise en droit
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Deux écoles de pensée sur les crises
une théorie est bonne tant qu'on n'a pas trouvé de meilleur et en connaissance de ces causes, il n'y a plus de raisons qu'il y ait une nouvelle crise
Les chercheurs se sont emparés des quatre crises malgaches pour en faire un objet d'études.
Les chercheurs se sont emparés des quatre crises malgaches pour en faire un objet d'études. Les causes sont les plus étudiées. À l'évidence, ces causes ont tous été générées et vécues par chaque Malgache donc chaque citoyen en sait quelque chose sans besoin de scientifiques pour le lui rappeler. Le but du chercheur serait donc de mettre en exergue les facteurs principaux de crises.
Après ces crises, deux écoles de pensée émergent. La première dit qu'il y a crise faute de bonne gouvernance. Elle est véhiculée surtout par les bailleurs de fonds. La bonne gouvernance se déclinant en manque de démocratie, de redevabilité, de transparence, en faiblesse des institutions (étatique dont militaire mais aussi de la société civile), en corruption etc. A part les bailleurs de fonds, l'équipe de Mireille Razafindrakoto et François Roubaud puis celle récente de l'Institut d'études politiques avec Solofo Randrianja, Juvence Ramasy etc. penchent pour cette thèse. Erick Rabemananoro liste des causes apparemment indépendantes mais qui finalement se retrouvent dans les aspects de bonne gouvernance sauf pour la "crise identitaire" qui est d'ordre culturel (in Colloque, 16 au 18 Juin 2014).
La deuxième pointe la culture malgache du doigt avec Sylvain Urfer. Nous partageons son avis. Ce problème identifie le communautarisme, le manque d'affirmation de l'individu, l'absence de courage et la peur d'un langage affronté ou "opposition structurelle" car "contre-culture", etc. Ce que Lolona Razafindralambo récuse fortement (in Nota Bene, juin 2012).
Bref, par principe, une théorie est bonne tant qu'on n'a pas trouvé de meilleur et en connaissance de ces causes, il n'y a plus de raisons qu'il y ait une nouvelle crise.
Notes :
in Journal du Centre de Presse Malagasy N°3 sur colloque par l'IEP, le L32, la Banque mondiale, etc.