
Véronique Demirdjian
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Descriptif auteur
Professeur d'anglais à la retraite. J'ai deux enfants et deux petits-enfants. Je n'avais jamais consciemment envisagé d' écrire, et le désir s'est imposé au lendemain de la mort de ma mère.
Je suis née à St Chamond (42) dans une communauté entièrement constituée de rescapés du génocide arménien de 1915. Et le récit que je publie pourrait aussi bien s'intituler Génocide et transmission.
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LES CONTRIBUTIONS DE L’AUTEUR
LES ARTICLES DE L'AUTEUR
Lettre de Bernard Chardère
Dans tes pages, nous n'avons pas affaire à des représentants notables de l'élite intellectuelle arménienne, décimée par le génocide. Ton propos est plutôt de parler de ceux dont on ne parle guère, obscurs et sans grades, aux vies détruites par l'imbécilité sans nom de prétendus nationalistes turcs (pas de quoi triompher : du pays de Goethe viendra pire encore).
Retraçant moins les "évènements" que leurs conséquences, ton témoignage, personnel, intime, est irremplaçable. Toute une vie s'y reflète. On ne l'oubliera pas.
Bernard Chardère
Signature :
Bernard Chardère cinéaste, fondateur de l'institut Lumière à Lyonn
Lettre de Geneviève Brisac
j'ai lu votre livre dans le train.
Il m'a énormément touchée, énormément. Mariam, je ne l'oublierai jamais. Ses ombres, sa beauté, son récit.
Il est captivant et beau.
Evidemment les pages sur les roses, le génocide et Mrs Dalloway m'ont émue, et ce mot de Vartanouch s'est imprimé dans ma mémoire. C'est très beau ce que vous dites sur Mrs Ramsay
1915. Il y a cent ans.
Je vous embrasse, certaine que nous reparlerons ensemble de tout cela et d'autres choses aussi.
Geneviève
Signature :
Geneviève Brisac écrivaine
Lettre de Daniel Vallat
Mais tu sais que je suis d'un naturel très bavard et je me permettrais donc d'expliciter un peu cet avis bien subjectif de quelqu'un qui n'est pas un grand lecteur mais qui apprécie toutefois au plus haut point la belle écriture.
J'ai été à la fois surpris et captivé par la richesse et la fluidité de la langue utilisée et par l'articulation du récit.
Beaucoup plus que par l'émotion.
D'abord parce que je ne peux participer de cette histoire (personnelle et universelle) qui me sera toujours étrangère, exotique... et sans doute aussi parce que je me sens beaucoup plus proche de la personnalité de ton père, Aram, qui "n'avait pas de goût pour le tragique".
Le plus surprenant pour moi, c'est cette fluidité de lecture d'un ouvrage pourtant si complexe. Cela tient de la langue, simple et riche à la fois, si bien maîtrisée, mais sans doute aussi du montage. Une chronologie globalement respectée mais ponctuée d'insertions de natures diverses, historiques, psychologiques, philosophiques, qui viennent enrichir le fond et la forme de l'ouvrage.
On s'y perd, on s'y retrouve, on avance dans le récit en se disant qu'il faudra revoir ce film pour en comprendre tous les aspects, pour caler plus précisément les généalogies, pour être sûr de ne rien avoir perdu en route ! mais rien ne résiste à l'envie d'aller au bout.
Car c'est bien d'un montage cinématographique qu'il s'agit avec ses fashbacks, ses plans-séquence, ses gros plans, ses images d'archives... le tout articulé de façon à ce que chaque élément trouve sa place juste, arrive au bon moment (l'origine de ton nom), par surprise.
Tu me connais, je ne suis pas très sensible aux épanchements ni à l'autodestruction... et pourtant je me suis surpris après quelques premières pages difficiles (mais belles) à me sentir captivé par ce récit jusqu'à le lire d'une traite, sans en sauter le moindre mot.
C'est sans doute cette énergie qui te permet de survivre à toute cette souffrance, cette volonté de d'extirper de ce piège fatal, qui m'ont entraîné dans cette lecture.
Et puis toute cette humanité, cette fraternité, que tu nous rappelles et qui nous permettent d'entrer dans un monde qui est si loin du nôtre, actuellement.
Merci pour ce beau texte que j'ai eu un grand plaisir à lire
Signature :
D.Vallat agrégé d'arts plastiques,ancien directeur ENS d'architecture de Lyon