M’alerter sur les sorties
Yves Montenay

Yves Montenay

Contacter

Yves Montenay

Descriptif auteur

Débatteur, pamphlétaire, vulgarisateur engagé en économie, démographie, francophonie. Sympathisant critique des pays du Sud, musulmans et autres. Attaqué sur ma droite comme sur ma gauche
Dirigeant d'entreprise sur tous les continents, directeur d'une grande école de management, enseignant et directeur d'études à l'ESCP, président d'une ONG enquêtant sur le "Nord-Sud", l'Islam, la démographie politique ...

Structure professionnelle : http://www.asso-iceg.fr

Titre(s), Diplôme(s) : Centralien, Sciences-Po, docteur géographie humaine

Fonction(s) actuelle(s) : Président d'ICEG (géopolitique, économie)

Voir plus de filtres

1 livre

Vous avez vu 11 livre(s) sur 1

AUTRES PARUTIONS

Le mythe du fossé Nord-Sud, Nos voisins musulmans, La langue française face à la mondialisation, édition Les Belles Lettres 2003, 2004, 2005, les numéro 88 et 103 des Cahiers de l’Orient :
- Le monde arabe sous le poids du nombre, décembre 2007 (démographie politique).
- Vous avez dit francophonie ?, automne 2011 (version électronique : Le français dans le monde arabe)
 

LES CONTRIBUTIONS DE L’AUTEUR

Articles de presse

Démographie mondiale : où sont les vrais problèmes ?

LES ARTICLES DE L'AUTEUR

Chut, la France se vide

Citation :
http://lecercle.lesechos.fr/node/107013/
et bien d'autres sur Les Echos et ailleurs
cf. Google : "Yves Montenay" + "économie" ou "musulmans" ou "démographie" ou "anglais" (ce dernier mot permet de trouver les articles sur la situation du français dans le monde, de façon plus efficace que "français")

Retraites, idées reçues et vrais enjeux Extraits

Citation :
L'opinion est prête à accueillir des « réformes » drastiques pour « sauver ce qui peut encore l'être ».
Par contre, les mécanismes réparateurs restent à expliquer, et notamment la « gestion des ressources humaines » que cela implique, par exemple « quelle immigration ? » ou « quels gains de productivité et comment ? ».

Si le progrès de l'information sur le problème des retraites est incontestable, force est de constater que circulent encore bien des poncifs. Il y a des blocages à lever et on n'arrivera à le faire qu'en expliquant les mécanismes démographiques et financiers qui sont en jeu

Je débats depuis longtemps de la question des retraites, soit dans les milieux démographiques, et notamment au sein de l'équipe de Population et Avenir, soit avec des enseignants d'histoire et géographie, peu familiers d'économie bien que cette matière imprègne leurs programmes. Pendant la rédaction et après la publication en octobre de mon livre sur ce sujet, les débats se sont accélérés, touchant des publics variés. Cet article expose les réactions recueillies et les réponses qu'il faut y faire ; leur pertinence est très inégale, mais elles reflètent toutes des opinions à prendre en compte, ne serait-ce que pour les faire évoluer.

(...)

L'état actuel de l'opinion
Où en est aujourd'hui la perception de cette question par l'opinion ? Le « citoyen de base » commence à être touché et s'inquiète, les démentis d'hier n'étant plus crédibles. Toutefois on rencontre encore des réactions comme celles-ci : « Mais, il n'y a qu'à prendre l'argent là où il est, par exemple, chez les super salaires des patrons du CAC 40 ! » ou d'autres idéologiquement voisines. Cela oblige à quelques explications sur la maigreur des sommes en jeu une fois rapportées à chaque retraité si l'on se borne aux « super salaires », ou sur la destruction de l'économie si l'on « prend » l'ensemble des profits. Heureusement, le citoyen moyennement qualifié a maintenant compris que la raison essentielle des difficultés était celle de la « détérioration du rapport cotisant-retraité » ; la présentation de la pyramide des âges, alourdie en haut par les papy-boomers, amincie en bas par la baisse de la fécondité, emporte la conviction, du moins celle des employés du privé dont le système des retraites est « par répartition visible ».

(...)

Passer de la finance aux ressources humaines
Il faut alors expliquer que cotiser ou épargner, c'est bien, mais ne fait qu'apporter de l'argent aux retraités. L'important est ce que les retraités pourront faire de cet argent. Supposons par exemple que l'on manque d'infirmiers et d'infirmières. Les libéraux diront qu'il suffit de laisser faire le marché, que les rémunérations offertes augmenteront et attireront le nombre voulu de candidats. C'est exact, mais il faut alors préciser qu'à service constant, les retraites vont baisser puisqu'il faudra payer plus cher les prestataires et que, par ailleurs, les nouveaux infirmiers et infirmières ne seront plus boulangers, enseignants ou policiers, ce qui réduira d'autres prestations. Le marché peut redistribuer les cartes vers le plus urgent et le plus utile, mais ne peut pas créer des individus qui n'existent pas. Ou alors, il s'agit d'un marché mondial et l'on tombe dans la question de l'immigration que nous aborderons plus loin.

(...)

Retraite et chômage
La première « solution », déjà bien travaillée par les « partenaires sociaux », est de retarder l'âge de la retraite, voire de le supprimer. On butte alors sur les objections suivantes :
- « les « vieux » sont moins productifs ; en particulier, ils refusent les nouvelles technologies » ;
- « Il n'y a pas de travail et donc, on ne fera que transformer les retraités en chômeurs ».
Le premier point est une légende ; le second reflète la croyance profonde en un « stock d'emploi » limité, croyance qui est confortée par le chômage actuel et par ailleurs cultivée par ceux qui veillent au maintien des « avantages acquis » et de l'effectif de leurs troupes.

(...)

« Si les retraites doivent, toutes choses égales par ailleurs, diminuer de 20 % pour des raisons démographiques, il suffit d'augmenter la productivité de 20 % pour résoudre le problème ». (...) Les difficultés surgissent lorsque l'on passe à l'application. Augmenter la productivité, donc réorganiser, supprimer des emplois ici et en créer ailleurs, c'est très bien, mais chez le voisin.


(...)

Capitalisation, répartition
Une position extrême des libéraux est de dire que la question ne se poserait plus si l'État ne se préoccupait pas des retraites et que chac

L'article complet appartient à Societal (www.societal.fr) 1er trimestre 2007

Lire plus