Un homme croise une femme, quoi de plus banal ? Mais cette femme, qui bien malgré elle, le détruit au premier regard, est l’agent d’un destin rare et cruel : elle le dépouille de sa vie, de ses habitudes, elle le dénude et devient en un instant son cœur battant. On appelle cela la passion amoureuse. La passion, la vraie, celle qui dévore et régénère parfois, n’est ni un cadeau, ni une malédiction, mais une confrontation avec le destin. Et la finitude. Si nous avons tous rendez-vous avec la...
Un homme croise une femme, quoi de plus banal ? Mais cette femme, qui bien malgré elle, le détruit au premier regard, est l’agent d’un destin rare et cruel : elle le dépouille de sa vie, de ses habitudes, elle le dénude et devient en un instant son cœur battant. On appelle cela la passion amoureuse. La passion, la vraie, celle qui dévore et régénère parfois, n’est ni un cadeau, ni une malédiction, mais une confrontation avec le destin. Et la finitude. Si nous avons tous rendez-vous avec la mort, peu d’entre nous ont rendez-vous avec la passion. Le corpus musical et littéraire regorge de ces relations étranges et envoûtantes qui conduisent souvent un homme et une femme à l’abîme… Mais enfin, avant le néant qui nous attend, certains font cette découverte de l’absolu, consciemment, et connaissent la plus intense expérience de leur vie sur terre, donnant ainsi à l’existence humaine si précaire son illustration la plus belle. Celle de la fusion primale avec un être de rencontre. Et d’une union qui, au-delà de sa puissance terrifiante, sombrera un jour terminal avec le dernier souffle. Pourtant, si la vie a un sens, n’est-il pas, peut-être, là ? Que chacun accepte les inégalités en la matière. Nul n’y peut rien.
Alain Pucciarelli a été journaliste une grosse moitié de sa vie puis a intégré l’Éducation Nationale. Il a pris sa retraite en tant que personnel de direction. Il s’est consacré à l’écriture pendant de longues années, quand son travail le lui permettait. Aujourd’hui retraité, il cultive son jardin, à savoir sa passion d’écrire. Depuis la Hongrie, son lieu de résidence, il peut regarder le monde qui a été le sien avec un recul bienvenu. Écrire est une sagesse. Avoir envie d’écrire est une contrainte. Tout texte finalisé est le fruit de cette ambivalence. À chacun ses marques dans notre existence complexe.
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