Ce récit est une ode à la liberté. Il va dans les profondeurs de l’enfance pour cheminer, sans en perdre la trace, jusqu’à ce qui dépeint la sociologie d’une société kabyle, post-indépendance de l’Algérie, projetée dans un nouvel univers : le champ de tous les possibles (égalité, émancipation, développement, bonheur) entouré de parois de verre (restrictions, interdictions, traditions). Ce récit nous rappelle la fougue de l’adolescence : devenir soi, que l’on soit une personne ou une société, est...
Ce récit est une ode à la liberté. Il va dans les profondeurs de l’enfance pour cheminer, sans en perdre la trace, jusqu’à ce qui dépeint la sociologie d’une société kabyle, post-indépendance de l’Algérie, projetée dans un nouvel univers : le champ de tous les possibles (égalité, émancipation, développement, bonheur) entouré de parois de verre (restrictions, interdictions, traditions). Ce récit nous rappelle la fougue de l’adolescence : devenir soi, que l’on soit une personne ou une société, est un combat qu’on mène toujours la fleur agrippée au fusil.
Samia Bensalem Ould Amara est née au printemps 1972 à Akbou, une petite ville de Kabylie. Enseignante de langue, médiatrice sociale et familiale et militante associative, elle se consacre à la promotion et à la préservation de la langue, de la culture et de l’identité berbères-kabyles. Elle est aussi une militante engagée en faveur des droits des femmes et des droits des peuples autochtones. Elle est aujourd’hui élue à la ville de Saint-Denis où elle met tout en œuvre pour lutter contre toutes les formes de discrimination.