Dramaturge de « Giordano Bruno », Erhan Gökgücü met en scène la condamnation du philosophe théologien qui s’oppose à l’Église pour défendre la liberté de pensée et dont la vie prend fin sur le bûcher à Rome (en 1600). Avec ce présent ouvrage, il nous fait la triste histoire de la destruction du journal Tan (en 1945) qui lutte pour la liberté d’expression. Sabiha Sertel, première journaliste turque emprisonnée, passe une grande partie de sa vie en exil et collabore discrètement avec Nazım Hikmet. Elle travaille avec Zekeriya Sertel pour Bizim Radyo afin de diffuser des informations en Turquie depuis Budapest. 
Erhan Gökgücü désire souligner qu’à chaque Âge − peu importe le pays, la langue, la conviction, le sexe − meurent, souffrent ceux et celles qui luttent pour la liberté de pensée et d’expression.