Toute crise entretient des rapports avec le droit et constitue, par ricochet, un facteur de transformation des ordres juridiques. C’est le cas de la récente crise sanitaire dite du « Covid-19 » dont l’incidence sur les ordres juridiques au niveau mondial est patente. Les ordres juridiques des États d’Afrique subsaharienne francophone n’ont pas été épargnés par les effets de cette pandémie. Dans cette perspective, un regard attentif et pluriel des juristes sur la fiscalité s’est avéré intéressan...
Toute crise entretient des rapports avec le droit et constitue, par ricochet, un facteur de transformation des ordres juridiques. C’est le cas de la récente crise sanitaire dite du « Covid-19 » dont l’incidence sur les ordres juridiques au niveau mondial est patente. Les ordres juridiques des États d’Afrique subsaharienne francophone n’ont pas été épargnés par les effets de cette pandémie. Dans cette perspective, un regard attentif et pluriel des juristes sur la fiscalité s’est avéré intéressant. En effet, la crise du Covid-19, en nous imposant une société reconfigurée, s’est révélée comme un catalyseur d’évolutions substantielles, voire une contingence porteuse de transformations normatives et institutionnelles dans les systèmes de gouvernance fiscale. Sous ce rapport, le présent ouvrage collectif met l’accent sur l’état de la fiscalité post-crise du « Covid-19 » dans plusieurs États du continent, en l’abordant sous ses dimensions théorique, empirique et épistémologique.
Gérard Martin Pekassa Ndam est Enseignant de Droit public à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université Yaoundé II (Cameroun). Agrégé des Facultés de droit et Professeur Titulaire des Universités, il est auteur de plusieurs publications. Cet universitaire assure la direction scientifique de la Revue africaine de Finances publiques (RAFiP) et celle du Laboratoire de Droit, gestion des finances publiques et fiscalité (LABOFIP).