Le trouble qui saisit l'homme qui se « perd » seul dans la forêt, éveille des instincts tels qu'il n'est plus possible à cet homme d'y revenir avec l'idée de se« balader». Il veut aller dans un paysage borné par des repères intemporels, retrouver un paysage où la foi et le langage de la cité ne le suivent pas. Ce trouble se mue en un sentiment peu à peu habitable, intime, nécessaire et humble : presque une présence. Celle du « vieil homme», le voyant d'avant les églises, cet ancêtre que dans se...
Le trouble qui saisit l'homme qui se « perd » seul dans la forêt, éveille des instincts tels qu'il n'est plus possible à cet homme d'y revenir avec l'idée de se« balader». Il veut aller dans un paysage borné par des repères intemporels, retrouver un paysage où la foi et le langage de la cité ne le suivent pas. Ce trouble se mue en un sentiment peu à peu habitable, intime, nécessaire et humble : presque une présence. Celle du « vieil homme», le voyant d'avant les églises, cet ancêtre que dans ses épîtres l'apôtre Paul dénonce avec véhémence : le disciple doit l'ôter, le jeter comme un vieux vêtement pour revêtir« l'homme nouveau».