Mon devoir de servir est le récit d’un enfant du Fouta que le destin a conduit de l’école moderne mauritanienne des premières années d’indépendance au système des grandes écoles françaises. Ce livre est d’abord un plaidoyer pour l’école et l’éducation, un vibrant hommage aux enseignants. De son expérience personnelle, l’auteur tire des leçons qu’il partage avec le lecteur, pour que l’Afrique puisse faire face au défi démographique qui se dresse devant elle. Ses premiers pas dans la vie professio...
Mon devoir de servir est le récit d’un enfant du Fouta que le destin a conduit de l’école moderne mauritanienne des premières années d’indépendance au système des grandes écoles françaises. Ce livre est d’abord un plaidoyer pour l’école et l’éducation, un vibrant hommage aux enseignants. De son expérience personnelle, l’auteur tire des leçons qu’il partage avec le lecteur, pour que l’Afrique puisse faire face au défi démographique qui se dresse devant elle. Ses premiers pas dans la vie professionnelle n’ont pas été faciles. Il parle de la gouvernance des institutions nationales et internationales, en témoin et en acteur avisé. On ne rappellera jamais assez sa place dans les succès et les échecs de nos pays. L’auteur traite du phénomène de l’enrichissement, licite ou illicite, en des termes qui interpellent nos gouvernants et ceux qui aspirent à réformer les systèmes en cours. Les années de braise vécues par son pays, qui ont conduit au « Passif humanitaire », tout comme la nécessaire réconciliation de ses fils ont été abordées, à partir de situations vécues, avec courage et sagesse. Comme pour bien des pays, l’histoire de la Mauritanie est faite d’une succession d’espoirs tantôt suscités, tantôt déçus. Tout au long du livre, en apportant sa part à la compréhension de ces évènements, Ousmane Mamoudou Kane montre son attachement viscéral à son pays, à son continent et à certaines valeurs humaines, celles qui contribuent à élever la dignité humaine.
Ousmane Mamoudou Kane est natif du Fouta occidental mauritanien. Ingénieur diplômé de l’École Polytechnique et de l’École nationale supérieure des Mines de Saint-Étienne (France), il débuta sa carrière dans le secteur minier mauritanien. Après quinze ans à la Banque africaine de développement, qu’il quitta en 2005 en tant que vice-président, il revint en Mauritanie, où il servit comme chargé de mission auprès du Chef de l’État, gouverneur de la Banque centrale, administrateur-directeur général de la SNIM, ministre des Finances, puis ministre de l’Économie, avec un intermède de quelques années dans le secteur privé, tant national qu’international.