Paradeisos est un poème épique dans lequel le narrateur cherche à soutirer la femme qu’il aime du Néant où elle s’enferme. Pour cela il devra braver non les dieux mais le temps. À force d’intuitions, il parviendra à la hisser et lui-même, l’autre qui est en nous, en un espace pacifié appelé ici « Paradeisos », non au sens chrétien, mais selon une mythologie inventée et personnelle. Paradeisos apparaît donc bien comme un Absolu, le lieu d’une quête infinie.
Éric Sivry est en 1959 à Paris. Il a écrit de nombreux recueils de poèmes, dont Instants de Voyages et autres heures inventées (L’Harmattan, 2010) ; Vie d’Artemio Muerte (L’Harmattan, 2019) ; du théâtre, Faustine (Aga/L’Harmattan, 2018) ; des romans, Une sirène (CMC éditions) ; des essais, Une autre conception de l’Autre (Aga/L’Harmattan, 2019), le manifeste Pour un art de l’intuition (Anagrammes, 2003 ; Hermann, 2016). Son œuvre de critique littéraire s’intéresse plus particulièrement aux œuvres de Marcel Proust, Yves Bonnefoy, Paul Éluard/Man Ray. Il est en outre critique d’art, directeur de la collection d’art contemporain « Intuitions cosmopolites ». (L’Harmattan).