Travail, Genre et Sociétés

Poser la question de la différence des sexes dans les sciences sociales du travail et inviter à la réflexion sur le travail dans le champ des recherches sur le genre, décrypter, à partir des hiérarchies, des divisions et des segmentations qui parcourent le monde du travail, le statut des hommes et des femmes dans la société, et poser par là-même la question de la différence des sexes : telle est l'hypothèse fondatrice de Travail, Genre et Sociétés.
Notre revue se veut pluridisciplinaire, européenne et ouverte aux différents courants qui traversent ces domaines de recherche. En ce sens, elle n'est pas la revue d'une école, mais celle d'un champ de recherches ; elle est là pour susciter des confrontations de chercheurs qui ont des positions et des options théoriques différentes, voire opposées.
Au cœur de la réflexion, c'est bien la question des inégalités qui est posée et ce, à partir de la place des femmes dans le monde du travail et de leur statut dans la société. Au cœur de mutations contradictoires, l'emploi féminin évolue à la manière d'un paradoxe ambulant : plus de femmes actives, salariées, instruites, mais aussi plus de femmes au chômage, en situation précaire et en sous-emploi. Les comportements d'activité des hommes et des femmes s'homogénéisent, mais les inégalités professionnelles et familiales s'incrustent.
Cette revue intervient ainsi à un moment clé de l'évolution de la société salariale, dans une phase critique de l'histoire du travail féminin.

Directeur(s) : Margaret Maruani

Comité de rédaction :
Philippe Alonzo, sociologue, université de Nantes, CSU - CNRS-Iresco
Tania Angeloff, sociologue, université Paris Dauphine
Marlaine Cacouault, sociologue, université Paris 5
Laura Lee Downs, historienne, EHESS
Delphine Gardey, historienne, CRHST - CNRS, Cité des Sciences et de l'Industrie de La Villette
Annie Labourie-Racapé, sociologue
Jacqueline Laufer, sociologue, Groupe HEC
Margaret Maruani, sociologue, CSU - CNRS, Iresco
Monique Meron, statisticienne, DARES
Sophie Ponthieux, économiste, INSEE
Rachel Silvera, économiste, Set-Matisse/université Paris 1

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