l’écriture, partie indissociable de ce corps l’acte d’écrire comme réaction physique écrire pour oublier ces déclinaisons de la peur qui m’habitent au féminin, au pluriel écrire, cet organe en moi plus indispensable que le cœur qui bat chaque respiration est une écriture ma respiration est poème
La quête de Hala Habache ne cherche pas à donner un sens à l’exil, qu’il s’agisse de ses pays multiples Liban/Syrie/Palestine/France, de son propre corps de femme-enfant ou de villes complémentaires-ant...
l’écriture, partie indissociable de ce corps l’acte d’écrire comme réaction physique écrire pour oublier ces déclinaisons de la peur qui m’habitent au féminin, au pluriel écrire, cet organe en moi plus indispensable que le cœur qui bat chaque respiration est une écriture ma respiration est poème
La quête de Hala Habache ne cherche pas à donner un sens à l’exil, qu’il s’agisse de ses pays multiples Liban/Syrie/Palestine/France, de son propre corps de femme-enfant ou de villes complémentaires-antagoniques. C’est l’entité poème qui est porteuse de la mutation où l’encre et le sang se conjuguent, où la libération est l’aventure en tant que telle. La visée n’est pas littéraire, n’est pas un remède, c’est la floraison qui recèle le désir dans la maille du texte. Comme l’aube, affranchie de séduction factice, la sève nouvelle est cueillie par la parole-cellule, par le chant des pores. Les méandres de la langue et du souffle diffusent dans un même élan. Ce deuxième recueil de Hala Habache est un tournant sémantique, la refonte de soi par les poussières préservées. Michel Cassir
Née à Beyrouth, résidant à Paris, Hala Habache est poète et chercheuse. Elle prépare actuellement une thèse consacrée à l’œuvre de Jean Vigo et mène en parallèle des recherches sur le cinéma libanais. Poussières de sens est son second recueil.