Cet essai a pour but de synthétiser les recherches précédentes menées par l’auteur sur les pratiques du néolibéralisme. Il décrit ses pratiques et sa genèse. Le néolibéralisme forme un système-monde de domination capitaliste, car il a envahi toutes les dimensions des sociétés (économique, politique, culturelle, cognitive, juridique, comptable) et a abouti à une hégémonie totalisante : domination politique, exploitation économique et aliénation culturelle. Ce phénomène social total est assis sur...
Cet essai a pour but de synthétiser les recherches précédentes menées par l’auteur sur les pratiques du néolibéralisme. Il décrit ses pratiques et sa genèse. Le néolibéralisme forme un système-monde de domination capitaliste, car il a envahi toutes les dimensions des sociétés (économique, politique, culturelle, cognitive, juridique, comptable) et a abouti à une hégémonie totalisante : domination politique, exploitation économique et aliénation culturelle. Ce phénomène social total est assis sur la domination par un centre (USA et Union européenne) muni de variables de commandes et sur des variables d’ajustement laissées aux périphéries dominées. Cet essai établit la genèse et la nature de cette hégémonie, ce qui est déconstruit dans la conclusion pour l’Union européenne. Celle-ci propose quelques idées pour que la France sorte du néolibéralisme européen et aille vers un projet de socialisme libertaire.
Jacques Langlois est marié, 81 ans. Ex-spécialiste des « richesses humaines » à EDF-GDF, il a deux grandes filles, a été militant syndical et a écrit dans « Le Monde libertaire ». Il tient le blog : siolgnal.unblog.fr