Il est des différends esthétiques irréductibles. Que trahissent certains mouvements d'humeur, la colère par exemple —lorsqu'on se heurte à un goût dissemblable du sien. Il y a des expériences intimes qui pourraient prétendre à une dimension esthétique ; d'elles cependant sourdent dissensions et emportements. La guerre de tous contre tous aurait une raison : un désaccord sur la beauté, sur telle valeur ou non d'un sentiment d'existence. Dans cet ouvrage, sept personnages, narrateurs de sept r...
Il est des différends esthétiques irréductibles. Que trahissent certains mouvements d'humeur, la colère par exemple —lorsqu'on se heurte à un goût dissemblable du sien. Il y a des expériences intimes qui pourraient prétendre à une dimension esthétique ; d'elles cependant sourdent dissensions et emportements. La guerre de tous contre tous aurait une raison : un désaccord sur la beauté, sur telle valeur ou non d'un sentiment d'existence. Dans cet ouvrage, sept personnages, narrateurs de sept récits, s'entrecroisent, se recoupent, se heurtent à l'inévitable mise en conflit de leurs choix — entre recherche du meilleur et fascination du pire.
Laurent Peireire, né à Paris en 1960, a écrit en 2005 un premier roman, Le Journal de Kikuko, édité par Champ Vallon, puis deux fictions publiées par Orizons : Scènes Privées, en 2011, Ostentation, en 2014.