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Dans une nouvelle économie sanitaire dominée par l'esprit rationnel et privée de rituels, l'alcoolisation chronique est assimilée à une fragilité psychique qu'accompagne un panel de comorbidités. Le dolorisme médico-social, se fait aujourd'hui un devoir de les traiter avec les meilleures intentions. Mais considérer le buveur comme un malade, n'est-ce pas en faire l'objet d'une idéologie ? Stéphane Magarelli tente de démontrer que le consensus actuel en faveur de la santé n'est pas sans soulever des enjeux éthiques qu'il convient d'interroger. L'être-éthylique n'est-il pas aussi le révélateur d'une humanité enfouie ? Dans cet essai, l'alcoolisation chronique n'est pas perçue comme un trouble mais, dans certains cas, comme une transformation dont l'aboutissement serait la métamorphose éthylique.
Professionnel de l'éducation spécialisée et chargé d'enseignement pour l'Institut Régional de Travail Social de Paris, Stéphane Magarelli exerce en centre d'addictologie et en clinique psychiatrique où il anime des ateliers de philosophie.