Dix ans après l'éclosion de son "Printemps", la Libye peine toujours à voir le bout du tunnel. Les différentes phases qu'elle a connues ont mis en exergue de nombreuses logiques de division : politique, institutionnelle, idéologique, militaire ou encore économique, sur fond de rivalités de pouvoir. Les représentants politiques libyens ne sont pas exempts de responsabilités, et leurs profonds désaccords ont ouvert le champ à la projection d'ambitions étrangères sur le territoire libyen. Ce numéro...
Dix ans après l'éclosion de son "Printemps", la Libye peine toujours à voir le bout du tunnel. Les différentes phases qu'elle a connues ont mis en exergue de nombreuses logiques de division : politique, institutionnelle, idéologique, militaire ou encore économique, sur fond de rivalités de pouvoir. Les représentants politiques libyens ne sont pas exempts de responsabilités, et leurs profonds désaccords ont ouvert le champ à la projection d'ambitions étrangères sur le territoire libyen. Ce numéro explore et explique plusieurs de ces logiques, et fait le point sur les principales raisons de la déroute du processus révolutionnaire libyen.
Barah Mikaïl est professeur associé à l'université Saint Louis de Madrid, où il dirige l'Observatory of Contemporary Crises. Il est aussi directeur de Stractegia Consulting, un réseau d'experts en poste dans la région Maghreb-Machrek. Il a précédemment été chercheur puis directeur de recherche à l'IRIS, ainsi qu'à La Fondation pour les Relations Internationales et le Dialogue extérieur (FRIDE). Ont contribué au numéro : Tarek Ibrahim al-Shalmani, Emadeddin Badi, Chloé Berger, Théo Blanc, Christophe Chiclet, Virginie Collombier, Roland Lombardi, Barah Mikaïl, Adlene Mohammedi, Hicham Mourad, Nitzan Perelman, Samuel Ramani, Mouloud Souilah, Lorena Stella Martini, Arturo Varvelli.
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