
Christian Tirefort
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Descriptif auteur
Comment s'auto présenter? Je ne souhaite à personne de subir le dénuement et la précarité parce que j'en ai assez souffert. Ce qui m'intéresse aujourd'hui c'est de créer une image des paradigmes menant à un autre monde. Sur le plan théorique ma vie se divise en deux parties: premièrement l'assimilation de notions d'économie politique, deuxièmement le dépassement de ces notions, avec la capacité de critiquer Karl Marx d'un point de vue révolutionnaire. Ce n'est qu'à partir de cette critique que les éléments d'un autre monde, pas seulement d'une utopie, ont maturé en moi. La crise actuelle du capitalisme montre plus que jamais le caractère extrêmement destructeur de ce système et ce qui hier était considéré comme inintéressant est aujourd'hui de plus en plus pris au sérieux.
Je suis né en 1943 dans une petite ville du Valais, en Suisse. J'ai eu une scolarité réduite à sa plus simple expression qui a commencé à 8 ans et s'est terminée à 14 ans. J'ai fini l'école si tôt parce que les instituteurs ont estimé que je n'avais plus rien à apprendre d'eux. Selon eux j'aurais du continuer ma scolarité dans une école supérieure. Mon tuteur ne l'a pas voulu et m'a envoyé faire un apprentissage de typographe dans une imprimerie. J'ai alors tout d'abord lu et écrit des romans, puis poussé par mes camarades de travail je suis devenu délégué syndical. Je me suis alors intéressé à la politique, surtout aux aspects théoriques. Toujours poussé par mes camarades d'entreprise je suis tout d'abord devenu président du syndicat local, puis dès l'âge de 49 ans président central, c'est-à-dire le plus haut responsable national de la branche des médias. Je suis aujourd'hui à la retraite, mais très actif sur le plan politique.
Structure professionnelle
:
42 avenue du Lignon
1219 Vernier/Genève
Tél. 0041793345552 et 0041227970259
Titre(s), Diplôme(s) : exprésident du syndicat des médias en Suisse
Fonction(s) actuelle(s) : aucune
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AUTRES PARUTIONS
LES CONTRIBUTIONS DE L’AUTEUR
LES ARTICLES DE L'AUTEUR
Un florilège Extrait des cahiers 1, 4 et 9 de Christian Tirefort Tirés d'un ensemble provisoirement intitulé "le sens de l'Histoire"
J'ai (Nicolas Wirz) extrait pour vous les perles qui m'ont le plus inspiré parmi les pensées de Christian Tirefort, telles qu'il les a écrites dans ses cahiers 1, 4 et 9. Ne cherchez donc pas de développement suivi d'un fragment à l'autre, mais plutôt des incitations à réfléchir sur des thèmes choisis. Je les ai classés comme suit :
p. 1 I. Fondement du rapport de classe : oisiveté et travail. Le refus du travail.
p. 3 II. Histoire du travail et du capitalisme
- 1. Surplus occasionnel, sporadique, et surplus constant (p.3)
- 2. Surplus constant et apparition du capitalisme industriel (p.4)
- 3. Le passage du capitalisme industriel au capitalisme financier (p.7)
p. 9 III. Le travail, fondement occulté des rapports sociaux
- 1. Le réel et le concret (p.9)
- 2. Travail et rapport social (p.10)
- 3. La fétichisation du surplus social (p.13)
- 4. Les services et la mutualisation (p.15)
- 5. Nécessité d'élaborer un projet social (p.19)
p. 22 IV. Marchandisation ou échange des travails
p. 33 Annexe. La fable : le péché originel
Ces citations peuvent être lues sur le cite travail-et-salariat, sous
http://www.travail-et-salariat.org/spip/spip.php?article4
Notes :
[1] Voir la fable de la Genèse commentée dans l'annexe à la fin de ce florilège (NW).
[2] Certains confondent propriété individuelle, celle de l'artisan ou du paysan sur son instrument de travail et la propriété privée, celle des capitalistes en tant que classe sur les instruments de production socialement mis en uvre et résultats de la coopération des travailleurs. Le terme privé, de classe, s'oppose à social et signifie accaparement d'instruments sociaux à des fins privées. Le bien commun devient propriété de classe. La'propriété individuelle' n'est généralisée que dans des sociétés peu développées où l'instrument de travail est lui-même individuel.
[3] Le but étant ici de changer de propriétaire, de passer d'une propriété privée à une propriété dite "publique", en réalité une forme étatisée de la propriété, ce qui ne peut que mener à une autre forme de pouvoir de classe, celle notamment vécue dans les'démocraties populaires' de l'Est européen..
[4] [[ Travail confondu avec besoins, l'abondance de besoins. On devrait ici écrire "l'abondance matérielle se traduit par l'abondance de besoins", ce qui paraît absurde mais qui, dans le cadre capitaliste, est concret, travail est égal à besoins, par conséquent il n'y a pas de travail s'il n'y a pas de besoins exprimés. Pour maintenir l'impression de la rareté matérielle, il suffit dès lors d'empêcher que les besoins s'expriment. Le profit joue ce rôle. Il barre la route permettant aux travailleurs d'accéder au surplus social, du même coup il les prive d'une représentation non déviée de ce qu'est un surplus social.
[5] On est obligé de raisonner avec des critères qui ne sont pas exacts. En effet, si on considère que le travail est la richesse, dire que cette richesse a une valeur est un pléonasme.'Valeur' ici perd son sens de qualité pour acquérir un sens de quantité parce que c'est la seule manière actuelle de comprendre son intensité.
[6] Aufteilung dit-on en allemand, ce qui signifie en même temps partager et diviser.
[7] Marx fut bien imprudent lorsqu'il prétendit que "le salariat repose uniquement sur la concurrence entre eux (les salariés)" (Manifeste du Parti communiste). C'est un peu comme si les saucissons sur l'étalage seraient'mis en concurrence', donc leur attribuer un rôle subjectif pour qu'ils soient choisis. En réalité les salariés sont'en vitrine', déshumanisés, et les capitalistes les choisissent en fonction de besoins strictement utilitaires. Mais les salariés ne se font pas concurrence, ils n'ont tout simplement pas d'autre choix que de se mettre en vitrine, se soumettre au choix des capitalistes. Les réformistes l'ont bien compris, leur seule'mesure pour l'emploi' est de formater les travailleurs, de leur apprendre comment paraître'appétissants' sur l'étalage.
[8] Au sens de capacité, à l'époque certainement très sporadique, de produire plus de biens que le strict nécessaire à la reproduction du prestataire de travail.
[9] Non seulement son travail ne lui appartenait plus, mais elle avait charge de garantir la reproduction.