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Magali Le Piouff

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Magali Le Piouff

Descriptif auteur

Le Petit Négligeable met en scène des maximes qui prennent racine dans un univers poétique avec humour-humanité.

Elles se déchiffrent par permutations de leur centre de gravité en toute liberté.
Il est grave que le centre de gravité se gratifie dans l’aigu.

Elles sont aussi suspendues sur un fil en équilibre.
Le triangle qui a trois échasses sur chacune de ses médianes est isocèle s’il a respecté l’équilibre de l’acrobate.

Et à leur chute, elles se retrouvent entre ciel et terre.
Les chaussures sont terre à terre jusqu’au jour où le ciel s’en mêle.
Née en décembre 1966 à Perpignan, j’habite Strasbourg depuis l’âge de vingt ans mais mon parcours professionnel m’amène parfois à Paris et Avignon: j’ai été assistante à la mise en scène de Georges Aperghis pour le spectacle musical Jojo (Théâtre National de Strasbourg, Paris-La Villette, 1990) et d’Edith Scob pour la pièce Le Gars de Marina Tsvetaïeva (Festival d’Avignon, 1994).

Des publications dans des revues littéraires (en l’occurrence dans la Revue Alsacienne de Littérature) pour des poèmes, contes, nouvelles échelonnées entre 1999 et 2010.

Mon travail littéraire.
Je ne mets jamais en scène le Moi directement quand j’écris. Il est naturel pour moi d’inventer des êtres, détachés presque totalement de la réalité avec un humour décapant sur fond de désespérance, parmi lesquels des expressions-personnages.

Pour moi, l’imaginaire est une musique; la réalité un brouhaha, même si le réel me nourrit à mon insu et que les événements mûrissent en profondeur en moi jusqu’à ce qu’ils se métamorphosent dans l’acte de création.

Créer, c’est imaginer l’Irréversible.
Magali Le Piouff

Structure professionnelle : 14, rue Munch
67000 Strasbourg

06 41 95 01 03

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LES ARTICLES DE L'AUTEUR

La Poésie du théâtre

La Poésie-Humanité traverse, grâce à ses accents aigus, l'Intemporel et la Finitude de l'Imaginaire. Elle est ancrée dans les Sciences de l'humain et dans la vie concrète des vivants.
La Poésie est au centre de l'être ; elle est au cœur de l'humain ; elle est le cœur du vivant.
Elle déplace son centre de gravité vers l'Autre. Ainsi le dialogue existentiel, hors de la rationalité ordinaire, est d'abord charnel entre les personnages métaphoriques, présents dans mon travail poétique.
Comme au théâtre, les voilà incarnés. Leurs paroles, discours, et leurs silences conduisent à une Altérité vivante. Cette dernière est enracinée dans le vivant de l'infiniment petit à l'infiniment grand. Mais les interactions ou mises à distance des personnages se font par la mise en scène de l'abstraction.
J'imagine les morphèmes comme des comédiens, légers ou en surpoids, quitter la réalité tangible, tels des anges aux soupirs les plus purs ou tels des géants monstrueux sollicités par les outrages de l'Enfer.
Cet exil éphémère fait des comédiens des émissaires de poésie. Ils sont boulimiques d'une grammaire imaginaire et expressive, laquelle est influencée par celle de Georges Aperghis. Ce compositeur invente un langage fait de phonèmes de plusieurs langues (le grec, le français, l'allemand, le latin, l'anglais) où les sons sont en interaction avec le sens (par exemple : "J'édé tédé" au lieu de "je" et "tu").
Cette structure m'a poussée à imaginer un sens aux accents de la langue française. Par exemple, mes maximes, forme contractée, possèdent des signes expressifs.
Ces métaphores, êtres exilés, se métamorphosent dans le cosmos en personnages. Par exemple, les expressions "Au fur et à mesure" et "Petit à petit" sont contractées dans le titre d'un de mes recueils de poésie : Au fur à petit (Editions L'Harmattan, 2014). Elles deviennent des Expressions-Personnages. Elles sont les instruments d'une écriture poétique à dix mille lieues du réel.
Le poète, tel un metteur en scène, tel un maçon lettré, fabrique des mots copieux intemporels, derniers survivants de la Finitude. Ceux-ci ont un périple de vérité et de liberté, délivrés du joug du temps réel. Cette fin du Monde est en amont des énigmes imaginaires. La translation des secrets cachés des vivants aux morts est naturelle. Mais la nature humaine nécessiterait une résolution des mystères de la pensée et du cœur car la vie est énigmatique jusqu'à sa chute.
La fin de l'expérience théâtrale touche à sa faim des mots. Cette poésie du théâtre est comme une fable d'anges et de démons, tous affamés de beauté, dans le Rien de la vie, dans leur destin existentiel.

Signature :
Magali Le Piouff

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VIE et Écriture

La vérité de la chair et du sang de l'auteur est le cœur de son écriture.
Son œuvre engagée et libre est le fruit de sa solitude créatrice qui est vitale dans son processus d'invention. La liberté de l'écrivain est d'abord ouverte à elle-même ; elle multiplie les possibilités subjectives d'écrire, elle les synthétise objectivement et consciemment.
Le MOI objectif et conscient du maçon des mots qui écrit s'ouvre à une dissociation bénéfique, vraie, solitaire et libre, comme dans les cas de schizophrénie stabilisés. Mais il doit aussi s'ouvrir aux autres, car sans cela, sa liberté véritable de toute vérité n'aurait pas de sens et de valeurs dans un face à face, duel dissociatif identitaire.
L'acte d'écrire est à dix mille lieues du "SOI-MÊME pour SOI-MÊME" qui annihile le visage d'autrui. Une fois le manuscrit achevé, sa conséquence naturelle est d'être publié, lu, connu, voire reconnu par d'autres êtres. Sa création nécessite un engagement altruiste pour accomplir sa mission-humanité. Mais solitaire, il écrit avec des actes politiques et démocratiques qui sont une rédemption illuminée. L'écriture est une lumière inespérée pour l'auteur. Sans ELLE, il ne se construirait pas, il mourrait dans la fange de boue et de sang.
La mort aiguë, par exemple, est un événement qui perdrait ses accents tandis qu'elle est sur son trône. Cette perte douloureuse serait imprévisible, mais paradoxalement non irréversible et qui perdurerait. Une nouvelle mort d'un être est irremplaçable, mais son souvenir échapperait à l'Irréversibilité, car il grandirait et croîtrait en restant au présent renouvelé.
La mémoire de l'écrivain possède cette substance des mots obéissant au Dictionnaire de l'Académie des Anges Lettrés, écrit de toute éternité. Écrire l'Irréversible est indéfiniment irréversible. La vie voire la survie du poète lui attribuent un monde vivant, source de sa créativité poétique et existentielle.
Vie et écriture sont indissociables chez l'auteur qui accomplirait sa mission ontologique.

Signature :
Magali Le Piouff

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Poésie et Liberté

La liberté du poète est d'asseoir une vérité, une beauté avec une sincérité, un pouvoir sémantique et éthique du langage. Et ceci, au moyen d'une écriture et d'une langue uniques. Ces dernières ont des formes, des structures, et un sens profond ; elles appartiennent à la grammaire subjective mais aussi universelle ; elles ont une profondeur ontologique.
A. LE LANGAGE
1) Asseoir sa vérité
Le poète utilise des alphabets imaginaires. Ils le protègent de la réalité et même du monde des songes. Des ultimatums réalistes et fourvoyés des Ambassadeurs de la Lumière pourraient falsifier ses mots. Mais la vérité, un sage éclairé, maîtresse de la Poésie en robe émeraude triomphe. Elle est assise sur le trône que le regard de l'Autre juste et vrai sait apprécier de toute éternité. Regarder cette céphéide dans le cœur de cette reine grâce à la lumière. Nul ne la travestira, ni ne la métamorphosera. Car elle est la seule étoile à se revêtir de son accent aigu pour se cacher, resplendissante ; elle touche presque à la perfection.
2) Asseoir sa beauté avec sincérité
Cette céphéide est réelle en cosmologie, mais aussi, elle est la preuve de la beauté métaphorique. Cette étoile évite le travestissement pour lui préférer la sincérité transparente, autant que cette transparence reste fidèle à l'Imaginaire. Il s'agirait pour le poète de reconquérir un autre territoire beau et plein d'imagination. Ce dernier ne tyranniserait de toute éternité la Poésie, menacée d'imperfection voire d'animalité. À savoir qu'un animal circonscrit son espace pour vivre et survivre, tandis que le fabriquant de poèmes a cette faim des mots qui pourrait le rendre analphabète. La beauté affamée a les racines des fleurs tyranniques.
3) Asseoir son pouvoir sémantique et éthique
Le tyran est le contraire du poète ; il ne suggère pas, il impose ; il viole les mots alors que ceux-ci sont vierges ; il manipule habilement les maux qu'engendre un état poétique dissociatif. Mais la dissociation du poète lui permet un regard extérieur à lui-même, un "SOI-MÊME" ouvert aux autres. Celui-ci se regarde en toute liberté dans les métaphores. Ainsi, le pouvoir sémantique du maçon de poèmes est celui de l'écriture des images aux multiples interprétations. Cette diversité de son monde en lui et pour autrui est démocratique, politique et vertueux. La vertu est un édifice sublime. La Poésie éthique, vraie et unique est un joyau poussiéreux dans le grenier des pensées de toute beauté et éternelles.
Le langage de la Poésie est vrai, sincèrement beau, aux pouvoirs sémantique et éthique. Le poète non-omniscient a une mission. Il reste le veilleur des secrets de son écriture et de sa langue qui donnent à connaître formes, structures et sens profond de son œuvre.
B. ÉCRITURE ET LANGUE
1) Formes
Le mystère de l'Imaginaire souffle comme un vent doux et téméraire sur les expressions telles que "Petit À Petit" ou "Au Fur Et À Mesure". Les accents graves sur les deux "A" séparément donnent une dimension supplémentaire calligraphique jaillissant dans le style poétique. Le poème circonscrit et fixe ses limites éphémères. Mais ceci, comme une libération esthétique. Et il est libre en toute vérité. À chaque respiration, il renaît sans cesse au son de la trompette. Celle-ci ne tromperait pas le réveil de sa beauté légère. Sa légèreté lui permettrait de s'envoler jusqu'aux limites de la structure énigmatique.
2) Structures
Les secrets de l'invisibilité de la structure participent d'une cohérence métaphorique. Ils sont au service d'une mission salutaire. Leur insoumission à un protocole rigoureux, sec comme du pain rassis, se transforme en rêves engagés et libres construits sur du roc. Les expressions citées dans 1) Formes ont une force suprême et possèdent une dynamique souveraine. Elles deviennent des Expressions-Personnages grâce à une grammaire expressive sous-jacente. Ses accents surenchérissent leur personnification ; les accents sont des personnages aventuriers qui racontent leur périple.
La structure de cette transformation en personnages est plus profonde. Il s'agit de métamorphoses en "personnes". Ce bouleversement structurel touche donc à l'existentiel. L'ossature est articulée telle une langue vivante, sortie de la chair et du sang du poète, engagé et libre dans l'existence, à la recherche du sens.
3) Sens
Les interprétations des poèmes sont d'une diversité incroyable. La synthèse des mots du poète qui peut survenir engendrera une évidence. Même si inachevée, même si incomplète par sa lumière, elle est profondément enracinée dans un sens universel.
Ainsi, la Poésie libre et libérée, singulière et universelle, recto verso, est en transformation perpétuelle. Mais elle conserve son identité originelle. Elle est au cœur de l'humain. Elle est une mission nécessaire dans et à l'extérieur de la société. Elle donne vie et plénitude à son style en conversation avec les étoiles. Sa grammaire dans son ciel et au-delà de l'Imaginaire a une profondeur ontologique.

Signature :
Magali Le Piouff

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