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Michel Pinault, Émile Borel. Une carrière intellectuelle sous la IIIe République.

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Emile Borel, une carrière intellectuelle sous la IIIème république

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Analyse d'ouvrage sur Emile BOREL P. Verschuren Revue d'Histoire des Sciences n° 71-1 janv-juin 2018

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Emile Borel et son oeuvre demeurent une source de recherches

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BMS n°130, Sage Publications, mars 2016

LES ARTICLES DE L'AUTEUR

Michel PINAULT, Maurice Barrès et "la grande pitié des laboratoires de France. Discours parlementaires pour une politique de la recherche scientifique en France (1919-1923)

L'ouvrage paru récemment aux éditions de L'Harmattan présente de nouveaux résultats d'un travail engagé depuis plusieurs années sur :
LES ORIGINES ET LE DEVELOPPEMENT DE LA POLITIQUE DE LA RECHERCHE EN FRANCE.
Un ouvrage antérieur concernait la période d'avant 1914 : "La science au Parlement. Les débuts d'une politique des recherches scientifiques en France", CNRS-éditions, 2006.
Vous trouverez ci-dessous quelques extraits de notes critiques qui témoignent de la réception qu'avait connue cette publication et qui peuvent peut-être augurer de ce qu'il en sera du nouvel ouvrage.

Dans La Recherche (n° 403, déc. 2006), Alain Chatriot écrivait notamment ceci :
"Michel Pinault, dans cet ouvrage bref mais dense, propose une analyse précise de ce premier moment de l'organisation de la recherche française. Auteur d'une biographie de Frédéric Joliot-Curie, il n'a pourtant pas choisi de suivre les pas de grands scientifiques impliqués dans l'affaire mais plutôt de mettre en avant un acteur clé, mais méconnu : l'homme politique Jean-Honoré Audiffred (1840-1917). (.)La démonstration présentée par Michel Pinault n'est pas celle de l'histoire parlementaire descriptive et trop souvent coupée des sciences sociales. S'inspirant de l'histoire des sciences, de la sociologie des réseaux ou de l'analyse lexicale, les arguments qu'il avance sont très convaincants, et la bibliographie mobilisée montre son attention aux renouvellements actuels de l'historiographie sur l'État et les milieux réformateurs."

Dans la Revue d'histoire des sciences (t. 61-1, janv-juin 2008), Jérôme Lamy écrivait :
"L'ouvrage de Michel Pinault propose d'éclairer un moment important de l'organisation scientifique en France : l'émergence d'une politique de la recherche à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle. L'originalité de l'approche réside dans le parti pris d'étudier ce processus depuis le Parlement. L'auteur, en disséquant les débats législatifs, engage une réflexion innovante sur l'histoire des rapports entre science et politique. (.)Cet ouvrage est un apport précieux aux études historiques des rapports sciences - politique. Il permet de saisir les articulations complexes entre le travail parlementaire, les structures administratives et les modes d'organisation de la science. Cette archéologie de la recherche scientifique met en lumière les processus tâtonnants et hésitants de structuration et d'autonomie de l'activité savante. Examinant les hommes et les institutions à égale distance, Michel Pinault livre une étude rigoureuse des formes émergentes d'une politique de la science."

Dans la Revue d'histoire des sciences humaines (2007/1, n° 16), Isabelle Gouarné, écrivait :
"Comment émerge au sein du monde parlementaire français une volonté de légiférer dans le domaine de la recherche scientifique ? C'est à cette question que M. Pinault entreprend de répondre dans cet ouvrage, en dressant le tableau de la naissance, difficile et confuse, d'une politique scientifique en France au tournant du XXème siècle (1896-1918). (.) Dans une approche historique attentive aux discours des acteurs et aux réseaux dans lesquels ils s'inscrivent, l'ouvrage retrace les étapes de ce mouvement en faveur d'une politique scientifique nationale qui aboutit, à la fin de la Première Guerre mondiale, à faire des recherches scientifiques une question politique à part entière. (.) On lira avec intérêt l'étude sociologique, proposée dans cet ouvrage, sur le Musée social (chapitre 3). Ce "cénacle de réflexion sur l'économie sociale", fondé en 1894, constituait, selon les termes de l'époque, "l'antichambre de la Chambre", parce que nombre de lois s'élaboraient dans ses sections à partir d'un travail d'enquête et de documentation."

Dans Histoire et Mesure (n° XXII-1, 2007), Dominique Labbé écrivait :
"Trente ans après l'ouvrage pionnier d'Antoine Prost sur les professions de foi des parlementaires du début de la IIIème République, le livre de Michel Pinault vient rappeler aux historiens l'importance de la statistique appliquée au langage ou à l'étude des milieux sociaux. En effet, M. Pinault rapporte la manière dont la recherche scientifique entre dans le discours parlementaire et dans le répertoire de l'action publique. (.)En fait, trois histoires se superposent : la naissance de l'idée d'une responsabilité étatique en matière de recherche scientifique ; le rôle des réseaux d'influence en faveur d'un financement public de la recherche ; les premières manifestations d'une politique qui, après bien des échecs, aboutit à la création du CNRS en 1939. (.) M. Pinault peut répondre à la question de savoir si, durant ces 20 ans, un lobby de la science est en formation et, dans l'affirmative, de savoir qui constitue ce lobby. (.) Ce livre débouche sur deux enseignements essentiels. D'une part, la statistique appliquée aux textes, ou à la sociologie des groupes, fournit aux historiens de bons outils dont ils auraient tort de se priver. (.) D'autre part, ce livre suggère les principales raisons de l'échec de la CRS et du déclin scientifique français. (.) Le livre permet également de comprendre deux autres causes de cette impuissance française (.) (il) suggère que les éléments de ce fiasco sont en place dès avant 1914."

Dans les Cahiers Jean Jaurès (n° 186, 2007-4), Anne Rasmussen écrivait :
"L'ouvrage de Michel Pinault restitue de l'historicité à ces discours qui pourraient sembler invariants et intemporels (et ne pourrait-on pas en trouver, actuellement encore, des échos apparemment bien similaires ?) en s'intéressant à leur expression dans le débat public du Parlement de la Troisième République. (.) S'inscrivant dans ce large cadre de réflexion, le propos est ici, de fait, plus limité. Il prend pour fil conducteur le rôle qu'a joué le député puis sénateur de la Loire, Jean-Honoré Audiffred, bien oublié depuis, principal auteur, de 1896 jusqu'à sa mort en 1917, de quatre propositions de loi relatives à l'organisation et au financement de l'activité des sciences, et que Michel Pinault consacre comme "le fondateur de la politique de la recherche scientifique en France". (.) L'accent est mis d'une part sur les discours, avec une étude systématique des champs lexicaux des interventions d'Audiffred, et d'autre part sur les réseaux. La focale est tout particulièrement centrée sur les nébuleuses réformatrices entourant le Musée social, dont Audiffred avait été un des fondateurs. (.)Retenons quelques idées fortes, parmi celles qui sont exposées dans ce livre. D'abord, c'est au terme d'une illusion rétrospective de nécessité que l'idée de "politique scientifique" paraît s'imposer comme une évidence au XXème siècle. Il n'y eut aucun plan d'ensemble, ni de politique qui sortit toute armée de la conviction du rôle que devrait désormais jouer la science dans la nation. Michel Pinault montre bien combien l'idée que les sciences ont des besoins financiers était encore d'une grande nouveauté à la fin du XIXème siècle. (.) Ensuite, on voit se dessiner le débat plein d'avenir dans l'entre-deux-guerres entre l'importance relative de la science "pure" face à la science "appliquée". (.) Enfin, les premières préoccupations pour un financement public de la recherche mettent en valeur des contradictions politiques qui elles non plus n'ont peut-être pas perdu leur actualité."

Dans Vingtième Siècle-Revue d'histoire (n° 96, oct-déc 2007), Antoine Prost écrivait :
"Beaucoup plus court et plus technique, le livre de Michel Pinault est aussi plus neuf par son sujet et ses méthodes. L'auteur s'intéresse aux tout débuts d'une politique de recherche, à l'émergence même de cette idée dans le débat politique. (.) Par delà Audiffred et la CRS, l'intérêt de l'ouvrage réside dans deux analyses statistiques sophistiquées, dont l'auteur nous épargne heureusement les détails pour les résumer par des graphes éclairants. La première porte sur le champ sémantique et lexical du terme recherche scientifique ; elle montre l'omniprésence des recherches biologiques et médicales, dans une thématique du progrès. La seconde étudie les réseaux que mobilise Audiffred au travers de la Section des études économiques du Musée social qu'il crée en 1910. (.) Les quelques pages que Michel Pinault consacre à celle-ci pour finir lui permettent d'achever la biographie d'Audiffred. Espérons qu'il n'en restera pas là et nous livrera un jour le livre qui nous manque sur la Grande Guerre et la recherche scientifique en France."

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