
Philippe Duhamel
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Descriptif auteur
Né au milieu des cheminées des usines textiles du Nord, j'ai tout naturellement exercé toute ma carrière professionnelle au service de cette industrie.
Abandonné par ma mère chez une nourrice à ma naissance, j'ai dû patienter quatre ans avant que ma mère vienne me reconnaître. Je n'ai pas connu mon père, mais je sais que j'ai 50 % de sang slave dans les veines.
Structure professionnelle : 17 rue du Tarrey 33440 Ambarès et Lagrave
Titre(s), Diplôme(s) : Diplômé de la Chambre franco-allemande de commerce
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AUTRES PARUTIONS
- Le Destin d'Antoine, tome 2, même éditeur
- Les Batailles de Bulle'court en 1917, même éditeur
LES CONTRIBUTIONS DE L’AUTEUR
LES ARTICLES DE L'AUTEUR
Nos descendants doivent connaître leurs origines<em></em>
"Que celui qui n'a jamais péché lui lance la première pierre" (Evangile de St-Jean)
Il est important que nos descendants connaissent leurs origines, nous-mêmes, leurs parents et les grands-parents, pour qu'ils sachent d'où ils viennent, ce que nous leur avons apporté en bien ou en mal, jusque dans leurs gênes, mais le plus possible nos qualités.
La pire situation, c'est l'omerta familiale, celle, dont j'ai le plus souffert, et heureusement la moins pratiquée aujourd'hui. Il n'y a aucune honte à connaître nos origines. On (ma mère, mais aussi toute ma famille maternelle) a refusé de me faire connaître mon père, pourquoi ? Avait-il fait du mal ? On ne me l'a jamais dit. Il avait travaillé chez mon grand-père comme ouvrier agricole, s'il avait avait été mauvais, mon grand-père ne l'aurait pas gardé 20 ans. Les choses se sont gâtées pour lui, dès que ma mère attendait un enfant de lui... Il était polonais, peut-être d'une religion différente. L'église puritaine du monde rural devait probablement condamner cette mésalliance à l'époque. La morale comptait plus que le futur équilibre psychologique de l'enfant à venir. Heureusement, l'abbé qui a accueilli ma mère dans le monde du Textile industriel du Nord répond à soeur Octavia qui lui montre à sa clinique "les petits péchês de ces messieurs" lui demande si elle n'a jamais péché, elle...
Sur mes livres précédents et mon dernier roman...
"La vie est un un roman" (Jean d'Ormesson)
Mon maître à penser a toujours été Albert Camus et mon livre de chevet "Le premier homme"
L'humilité d'Albert Camus se reconnaît sur sa tombe à Lourmarin, en Provence, une tombe tout simple sans marbre, avec son nom écrit sur une pierre. A côté de lui repose la tombe de sa femme, Francine, dans le même style.
La tombe de mon père n'avait même pas une pierre écrite avec son nom, mais simplement une croix en fer rouillée, sans nom. J'ai voulu réparer une injustice en allant porter sur sa tombe, des fleurs, mais surtout une plaque d'identité, avec son nom, son prénom et ses dates de vie, pour que son souvenir ne soit pas oublié. sinon, comme dans Antigone, la tragédie de Sophocle
Signature :
Philippe DUHAMEL
Le devoir de mémoire, comme pour tous les morts étrangers à Bullecourt... ils se comptent par milliers, est une cause sacrée..