
Sabrina Bakir
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Descriptif auteur
Je suis née à Paris et j'ai grandi dans le 9ème arrondissement qui était un peu mon village.
Enfant, j'allais chaque été retrouver ma famille et ma grand-mère que j'aimais tant au Maroc à bord de la Peugeot 504 de mon père.
Je garde de ces voyages le souvenir d'un dépaysement total, de sensations, d'émotions, de saveurs, de parfums et d'un paradis perdu ensoleillé et insouciant au pays de mes parents.
Je me suis installée en Bretagne à l'âge de 20 ans, amoureuse d'un Breton et de sa région, et depuis j'aime l'idée de pouvoir prendre le large à tout moment.
J'aime passionnément la vie, les chats et le chocolat.
Et enfin je tiens un blog sur Le Huffington Post depuis 2015 consacré à la jeunesse et à la famille car ces domaines me passionnent, et je travaille auprès d'enfants et d'adolescents depuis vingt ans.
Je porte sur les enfants et les ados mon regard de maman et j'espère leur transmettre mon amour de la vie tout en restant, comme eux, une canaille !
Sabrina Bakir
Née à Paris de parents marocains, licenciée ès lettres modernes de l'université Paris IV la Sorbonne, Sabrina Bakir a été professeur de français et a animé des ateliers théâtre auprès d'enfants, d'adolescents et d'adultes tout en jouant dans des troupes de théâtre amateur en Bretagne.
Elle a conçu et animé un magazine culturel intitulé Les P’tits léz’arts, diffusé sur TV Rennes et TV Rhône Alpes.
Elle travaille pour l’Education nationale et anime des lectures et des ateliers de philosophie pour enfants au sein de lieux culturels.
Passionnée par le secteur de la jeunesse, Sabrina Bakir tient un blog Le Huffington Post France, Québec, Maghreb, États-Unis depuis 2015, consacré à l’enfance, à l’éducation et à la famille.
Fonction(s) actuelle(s) : Blogueuse
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LES CONTRIBUTIONS DE L’AUTEUR
LES ARTICLES DE L'AUTEUR
Pourquoi nous avons de bonnes raisons d'être optimistes pour nos enfants
En effet désormais les enfants, les femmes et la planète peuvent enfin être entendus et respectés et si nous avons conscience de leur fragilité, nous reconnaissons aussi leur richesse, leur force, leurs ressources extraordinaires qu'il nous revient de valoriser et d'encourager.
Dans nos pays favorisés et je l'espère un jour partout dans le monde, la cause des enfants progresse en effet, ils sont désormais mieux informés sur leurs droits et les nouvelles générations de parents ont à coeur d'être à l'écoute de leurs besoins pour en faire de futurs adultes respectueux d'eux-mêmes, des autres, responsables et épanouis. Le succès des livres et des conférences sur l'éducation bienveillante en est la preuve éclatante.
Nous avons de bonnes raisons d'être optimistes pour nos enfants car la cause des femmes progresse également, leur parole se libère, et même si elle ne doit pas condamner de manière arbitraire, cette parole n'est pas une menace pour les hommes de progrès qui veulent accompagner les femmes vers la fin d'un modèle masculin qui dominait le monde par la violence et par l'argent.
Non, ces hommes et ces femmes solidaires avancent ensemble vers un monde où l'équilibre de nos forces mutuelles et complémentaires nous permettra de vivre ensemble et de nous aimer dans le respect, la liberté et dans la joie.
Nous avons également de bonnes raisons d'espérer un changement pour notre planète: quand j'étais petite, je n'entendais pas parler de la protection de l'environnement quotidiennement comme c'est le cas pour nos enfants, ni dans les médias, ni à l'école et à la maison nous ne savions pas que nous pouvions trier nos déchets.
Même si le chemin est encore long pour inverser la course destructrice dans laquelle nous avons entraîné notre planète, quel progrès que cette prise de conscience collective de la finitude des ressources de la Terre et du soin que nous devons tous porter à notre Pacha Mama.
Nous avons aussi de bonnes raisons d'être optimistes car désormais il est acquis pour tous ceux qui soutiennent le progrès que le sexisme, le racisme et l'homophonie doivent être unanimement condamnés.
Nous sommes aussi en plein élan vers le progrès car notre regard sur la différence a changé, quand j'étais petite, dans la cour de récréation de mon école, certains enfants me disaient que j'étais un mouton, il m'aura fallu attendre 40 ans pour que mes cheveux crépus soient enfin à la mode!
Les personnes handicapées elles aussi voient leur cause progresser, elles doivent à présent pouvoir trouver leur place à l'école, dans le monde du travail et dans la société.
Je ressens aussi que nous vivons un tournant car la jeune génération recherche du sens à ce qu'elle fait, avant de s'engager dans une carrière, la jeunesse veut expérimenter, voyager, mieux se connaître, s'ouvrir au monde et aux autres et mettre son énergie au service de projets qui correspondent à ses valeurs.
Et enfin nous avons de bonnes raisons d'être optimistes car si aujourd'hui internet permet malheureusement le déferlement de la haine anonyme et du mal qui nous font douter, qui nous divisent, qui tentent de briser notre capacité à vivre les uns avec les autres quelles que soient nos différences, heureusement, internet permet aussi la libre circulation de l'écrit, de la pensée, des paroles porteuses d'espoir, de solidarité, de fraternité, de gentillesse et d'amour qui sont bien elles aussi la preuve de ce progrès dont nous semons les graines pour nos enfants.
Grâce à internet, nos sources d'information sont devenues multiples et nous pouvons enfin entendre la voix des penseurs des pays du Sud qui nous apportent leur éclairage et des clefs pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons.
C'est cette foi en l'avenir que j'ai voulu transmettre à nos enfants en publiant mon roman jeunesse qui leur est destiné, il s'intitule La théière magique et il vient de paraître aux éditions L'Harmattan. Je l'ai écrit en pensant à ma grand-mère marocaine et en le dédiant à mon fils auquel j'espère transmettre ainsi l'héritage des 1001 Nuits et celui des philosophes des Lumières.
Il est ma contribution à la jeune génération à qui j'ai voulu confier le secret des contes qui, depuis la nuit des temps, nous invitent à ne pas nous décourager dans l'épreuve, ni face aux manifestations du mal et de la violence, mais à persévérer et à croire qu'au bout du bout du chemin, le bien, l'amour et la lumière finissent par l'emporter... toujours.
Signature :
Sabrina Bakir
Le Huffington Post 26 janvier 2018