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Vladimir Issacovitch

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Vladimir Issacovitch

Descriptif auteur

Diplômé de l'Ecole des Chefs d'escale et Représentants à l'étranger de Sabena Bruxelles ,ai travaillé comme expatrié pour diverses compagnies aériennes. En 1975,retour en France où ai "gagné ma vie" en tant que démarcheur pour des transitaires.
Passionné de lecture, j'ai écrit, publié, très jeune et très vieux, des récits brefs .Le dernier ouvrage ,accepté par l'Harmattan-Les Impliqués est le recueil "Trois Chefs d'escale (en bateau) 2021.

Structure professionnelle : MERCI NOTER NOUVELLE ADRESSE:10 boulevard Gaston Crémieux (13008)Marseille

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2 livres

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AUTRES PARUTIONS

"Mémoires d'un Juif rebelle"(Max
CHALEIL ) 2008.
"Les Transitaires" (autoédition) 2018

LES CONTRIBUTIONS DE L’AUTEUR

Sur Internet

Trois chefs d'escale (en bateau) de Vladimir Issacovitch nouvelles éditions Les impliqués éditeur (2021, 13 euros)

Articles de presse

La PNM a reçu.... Trois chefs d'escale (en bateau)

Articles de presse

art. "Mémoires d'un juif rebelle en chef d'escale militant"

LES ARTICLES DE L'AUTEUR

L'Astrakan nouvelle

Nouvelle littéraire à lire sur "Marginales", revue belge, numéro 307, disponible en lançant sur internet: "Avant-propos-marginales.net" ou bien
"https://www.marginales.net/textes/avant-propos"

Signature :
Vladimir Issacovitch

Carol MANN Hôtel des Chutes Editions Samsa, Bruxelles

Citation :
Compte-rendu publié par AREAW (Association des Artistes et Ecrivains de Wallonie), à lire sur le "blog" de Areaw, section "Comptes-Rendus".
Article repris dans le mensuel "papier" de l'Areaw : "Reflets Wallonie-Bruxelles" nr 73, septembre 2022

Carol Mann, Hôtel des Chutes, Samsa ed. 2022, 480p, 26 EU

Personnage central, Deborah Lifchitz est une ethnologue amie, collaboratrice de Michel Leiris, diplômée de "Langues O", spécialiste des langues sémitiques d'Afrique de l'Est, auteure en 1940 d'un célèbre "Textes Ethiopiens magico-religieux". A Bruxelles, le Professeur Maertens, grand patron des études ethnologiques au musée de Tervuren, est un admirateur inconditionnel de son travail.
Née en 1907 à Kharkoff, alors ville de l'Empire de Russie, Deborah a fui la révolution pour Paris en 1927. Elle est une agnostique dans une famille juive. En 1942 elle sera, malgré les interventions de Michel Leiris, déportée.
L'historienne franco-britannique Carol Mann décrit ka foule du "Lutétia" en 1945, le face-à-face Vital-Deborah. Vital est un rescapé malingre de vint ans son cadet, jadis étudiant en droit. Le "Lutétia" est ce palace parisien où les autorités "trient" les "pyjamas rayés" rapatriés des camps. Une amitié se noue car leurs cauchemars, leurs interrogations, leurs angoisses sont les mêmes.
Paris, ville libérée des Boches n'a pas tournée le dos à l'antisémitisme. Par chance, une intime, parisienne issue comme lui comme lui de la communauté juive de l'île de Rhodes, une des rares qui, cachée, survécut, l'intime suggère à Vital de se rendre en Belgique. Des cousins bruxellois indiqueront comment émigrer vers le Congo. A Léopoldville, à Stan prospère une collectivité de "rhodeslis" comme sont désignés les citoyens originaires de cette île grecque. Ils ont besoin de main d'oeuvre européenne. Ils décident d'ouvrir leurs bras aux rescapés.
Deborah est conviée à se joindre au voyage. Mais tous en Afrique sont des "cousins", parlent ladino, obéissent aux traditions sépharades. Afin de s'assurer un bon accueil, il est conseillé à Deborah l'Ashkénaze d'émigrer en tant que conjointe de Vital, judéo-espagnol garanti. Il s'agit d'un mariage "blanc" car Vital a été victime d'expérimentations.

Deborah et l'allié de Lumumba, Félix, auront une petite fille, Désirée. Tous trois ils partiront en pirogue.
Mais la véritable Deborah Lifchitz n'est jamais revenue d'Auschwitz. Marcel Cohen, linguiste auteur entre autres de la formidable "Histoire d'une langue: le Français"(Ed. Sociales) a déclaré qu'il l'a vue partir vers les chambres à gaz.

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ERNEST MANDEL UN REVOLUTIONNAIRE DANS LE SIECLE (Editions Syllepses 2022, 450 pages) Compte-rendu publié dans REFLETS WALLONIE-BRUXELLES numéro 71 (février-mars 2022)

Citation :
HISTOIRE

Page 99 de la revue" Reflets Wallonie Bruxelles" nr 71, organe de AREAW, Association royale des Ecrivains Artistes de Wallonie.

Traduction depuis l'édition anglaise, 2009,de l'ouvrage diffusé aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne sous le titre "Ernest Mandel, a rebels dream deferred"(Ed. Verso), ce texte est en quelque sorte un manuel d'histoire contemporaine. Au début il y a eu dans les Ardennes, à Saint-Hubert, en 1943,la ferme exploitée par le résistant Henry Optat, où se sont réunis les membres d'un "Premier Secrétariat International". A la fin, il y aura, en juin 1995, à Wépion, Province de Namur, le 14ièm Congrès de cette Quatrième Internationale, dernier Congrès dirigé par Mandel puis Ernest Germain, le 20 juillet, mourut d'un infarctus. Il y eut aussi un Monsieur de Jonkheere à Paris, un certain Ernest Raes et Peter Kipp du mensuel allemand "Metall", Willlelm Sprenger journaliste du périodique berlinois "Pro und Contra",sans oublier le formidable Pierre Gousset que nous lisions tous dans le magnifique "Observateur", les 3 derniers mois de 1953, reportages hebdomadaires sur les événements d'Asie orientale, Indonésie, Malaisie, Inde. Pierre Gousset était aussi un journaliste spécialiste de l'Allemagne de l'Ouest. Willem Stutje dévoilera que de Pierre Gousset à Germain, ces patronymes étaient utilisés par Mandel. Cet apatride d'origine polonaise, né à Francfort, demandera la naturalisation belge en 1948. Sa connaissance de nos langues nationales optimale, il sera aussi journaliste au quotidien liégeois "La Wallonie". En 1966, il retrouvera Liège à l'occasion d'une gigantesque manifestation des jeunes contre la guerre du Vietnam. La poésie n'a jamais été loin. En 1943 déjà, engagé dans le "T.A.", le "Travail Allemand", organisation de maquisards germanophones dont le combat consistait à convaincre de désertion les soldats occupants, Mandel, dans la publication "Das Freie Wort", sous-titrée "Pour les militaires allemands", était en charge de la rubrique "Deutsche Dichter sprechen zu Euch" (Les poètes allemands vous parlent). A Paris, dans l'immédiat après-guerre, Mandel deviendra un ami intime du poète américain Sherry Mangan qui fréquentait les surréalistes Benjamin Perret, André Breton, Maurice Nadeau. L'humour aussi est présent, non seulement par l'incorrigible optimisme de Mandel mais aussi un soir à Milan, grâce aux murs resplendissant d'énormes "Viva Internazionale" peints en rouge. L'universitaire Mandel monta au 7ième ciel...Il ignorait qu'il s'agissait d'une équipe de foot. La 2ième guerre mondiale, la Shoah, les troubles sociaux, la décolonisation, Cuba, tous les congrès "trotz", 1968, le Stalinisme, les dissidents, la suppression de l'
Signature :
Vladimir Issacovitch

Il y a lieu d'espérer que cette étude de Jan Willem Stutje fasse entrer Mandel à l'officiel "Objectif Plumes".

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