Si l’eau peut être considérée comme une production de la nature, elle est de plus en plus rare sur la planète. Cette étude qui évalue l’accès à l’eau potable (AEP) dans les villes ivoiriennes et camerounaises constate que les démarches y relatives ont été abordées sans tenir compte de la relation dialectique qui existe entre les réseaux d’AEP, le droit de l’homme à l’eau potable et à l’assainissement et le plan d’urbanisme. Cet ouvrage invite les États, les bailleurs et les ONG à une inversion c...
Si l’eau peut être considérée comme une production de la nature, elle est de plus en plus rare sur la planète. Cette étude qui évalue l’accès à l’eau potable (AEP) dans les villes ivoiriennes et camerounaises constate que les démarches y relatives ont été abordées sans tenir compte de la relation dialectique qui existe entre les réseaux d’AEP, le droit de l’homme à l’eau potable et à l’assainissement et le plan d’urbanisme. Cet ouvrage invite les États, les bailleurs et les ONG à une inversion complète de la logique d’intervention dans le domaine de l’accès à l’eau potable dans les villes subsahariennes à partir d’une étude de cas des réalités urbaines.
Esoh ELAMÉ est géographe urbaniste, géologue, pédagogue et environnementaliste, spécialisé en ingénierie du développement durable. Il est professeur permanent à l’université de Padoue (Italie), et professeur invité à l’École nationale supérieure des travaux publics de Yaoundé (Cameroun), à l’université de Douala (Cameroun) et à l’Institut des relations internationales du Cameroun. Annie BEKA BEKA est enseignante-chercheure à l’École normale supérieure de Libreville au département d’histoire-géographie et éducation à la citoyenneté. Elle est titulaire d’un doctorat en urbanisme, aménagement de l’espace de l’université de Paris X Nanterre.