Il est né un mercredi, jour des grandes gueules et des destinées bruyantes. Il a grandi entre la poussière rouge de Kita, les silences d’un père cheminot, et les sacrifices muets d’une mère debout à l’aube pour tresser des femmes et nourrir une fratrie sans jamais courber l’échine.
Voici l’histoire de Djimé Kanté, le plus jeune père de toute une ville, enfant de la rue, faiseur de miracles, faiseur de rires, faiseur de justice. Celui qui, sans jamais porter de costume, a redonné du panache aux ...
Il est né un mercredi, jour des grandes gueules et des destinées bruyantes. Il a grandi entre la poussière rouge de Kita, les silences d’un père cheminot, et les sacrifices muets d’une mère debout à l’aube pour tresser des femmes et nourrir une fratrie sans jamais courber l’échine.
Voici l’histoire de Djimé Kanté, le plus jeune père de toute une ville, enfant de la rue, faiseur de miracles, faiseur de rires, faiseur de justice. Celui qui, sans jamais porter de costume, a redonné du panache aux oubliés du train de Kita. Celui qui, à coups de punchlines et de coups de sang, est devenu une voix – une de celles qu’on ne peut plus étouffer.
Ce livre n’est pas un hommage. C’est un cri vivant, drôle, bouleversant, parfois rageur, souvent tendre, toujours vrai. Il retrace le parcours hors normes d’un homme forgé par la débrouille, nourri par les proverbes du Mandé, et rendu indomptable par la misère et l’humour.
C’est l’histoire d’un forgeron sans enclume, d’un enfant qu’on disait perdu, mais que la rue a fini par adopter, élever et forger. C’est aussi le récit d’une mère, Bakadia, plus forte que les palabres, plus digne que les prières de façade.
Raconté avec ferveur et tendresse par Étienne Fakaba Sissoko, ce livre est une biographie vivante, imprévisible, poignante – à l’image de celui qu’elle raconte : Djimé Kanté.
“Un homme passe, mais sa punchline reste.”
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