Hakim Khaldi, humanitaire au sein d’une ONG médicale française, retourne en Syrie après la chute du régime pour évaluer les besoins médicaux. Il témoigne d’un pays à la fois dévasté et en liesse. Partout, les Syriennes et Syriens rencontrés sont clairs : il ne s’agissait pas d’une guerre civile, mais d’une guerre menée par la dynastie Al-Assad contre son propre peuple. « Il fallait survivre, oublier qu’on était Syriens, effacer son identité », confie Ahmed, pharmacien d’Alep. Depuis la chute d...
Hakim Khaldi, humanitaire au sein d’une ONG médicale française, retourne en Syrie après la chute du régime pour évaluer les besoins médicaux. Il témoigne d’un pays à la fois dévasté et en liesse. Partout, les Syriennes et Syriens rencontrés sont clairs : il ne s’agissait pas d’une guerre civile, mais d’une guerre menée par la dynastie Al-Assad contre son propre peuple. « Il fallait survivre, oublier qu’on était Syriens, effacer son identité », confie Ahmed, pharmacien d’Alep. Depuis la chute de Bachar le 8 décembre, l’espoir renaît : « Cette terre appartient au peuple syrien, plus jamais une dictature ne nous la volera. » En Syrie ou en exil, toutes et tous racontent l’oppression, la résistance, et désormais le potentiel espoir.
Hakim Khaldi est un arabophone qui travaille au Département des Opérations de Médecins Sans Frontières (MSF) à Paris. Son travail consiste à soutenir les opérations de MSF dans le monde et plus particulièrement au Moyen-Orient. Il participe aux négociations et aux opérations au Moyen-Orient où il a effectué de nombreuses missions ces 20 dernières années, notamment en Syrie entre 2012 et 2025.
Diane Villemin est une journaliste indépendante spécialisée sur le Moyen-Orient et les questions liées aux droits humains. Elle a vécu au Liban, au Caire et à Kaboul.