Après son récit Croix de Bohême, qui faisait renaître la mémoire d’un village du nord-ouest de la Somme, par le truchement de ses grands-parents, l’auteur de Dimanche, on vote tire le même fil de l’enfance, mais à l’aune de l’histoire politique du pays, de 1981 à nos jours.
Ce récit évoque la construction d’un homme à travers son parcours et son histoire familiale. Les valeurs sont le point d’ancrage, elles mettent en perspective un engagement qui s’enracine dans celles des siens qui ne sont plus aujourd’hui, mais dont le message de vie continue de le guider. L’auteur analyse comment ces valeurs ont inspiré sa carrière professionnelle comme chef d’établissements scolaires et la façon dont il les a pilotés.
La petite histoire s’invite alors dans la grande pour donner du sens à ce parcours, à travers le récit vivant de rencontres décisives, de Lucie Aubrac à Jean-Louis Crémieux-Brilhac, et un hommage aux figures illustres, littéraires et politiques, qui l’ont marqué.
Ce témoignage n’élude pas les questions politiques sensibles, qui traversent nos sociétés aujourd’hui, et ne renonce pas à l’espoir.