Ce livre, écrit dans les années 30, met la lumière sur la jeunesse éduquée de la capitale iranienne, des bancs de l’école à la taverne, de la vie familiale à la maison close, révélant une réalité sombre voire terrifiante de ces lieux de débauche et de plaisirs. Dans une langue simple mais authentique, Mohammad Massoud touche à l’intimité et aux souffrances existentielles de son temps. Feuilletoniste, il publia pour la première fois, dans un des journaux les plus lus alors, Shafagh é Sorkh, ce r...
Ce livre, écrit dans les années 30, met la lumière sur la jeunesse éduquée de la capitale iranienne, des bancs de l’école à la taverne, de la vie familiale à la maison close, révélant une réalité sombre voire terrifiante de ces lieux de débauche et de plaisirs. Dans une langue simple mais authentique, Mohammad Massoud touche à l’intimité et aux souffrances existentielles de son temps. Feuilletoniste, il publia pour la première fois, dans un des journaux les plus lus alors, Shafagh é Sorkh, ce roman qui remporte un succès immédiat et attire l’attention de certaines figures éminentes de la littérature iranienne comme Mohammad-Ali Djamalzadeh. C’est le début de la reconnaissance littéraire et ce roman reste l’un des meilleurs sur la condition, les vices et les vertus d’une classe sociale du pays.
Mohammad Massoud (1901-1947) est né dans une famille modeste à Ghom. Installé à Téhéran, il se forme au dessin et à la caricature et travaille pour plusieurs quotidiens dans lesquels il publie sous le pseudonyme de Dehati. Ses succès littéraires lui valent une bourse d’études journalistiques en Belgique. À son retour en Iran, il est interdit de publication. Ses expériences sont relatées dans Les fleurs qui poussent en enfer (L’Harmattan, 2019). Il fonde un périodique, Mardé Emrouz (L’homme moderne), dont le tirage sera l’un des plus élevés en son temps. Il y défend les droits du peuple, lutte contre toute forme d’oppression et d’ingérence étrangère et défie les partis politiques qui le menacent. Il est assassiné par une cellule dissidente du parti communiste devant l’imprimerie de son journal.
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