En 1990, la République Démocratique du Congo (alors Zaïre) entame un processus de démocratisation, marqué par des soubresauts et interrompu par une insurrection armée en 1997. Si cette première transition a été largement étudiée, le discours politique demeure peu exploré.
Pourtant, cette période, bien que n’ayant pas abouti à une réelle démocratie, a permis une libéralisation de la parole, avec une liberté d’expression qui s’est étendue à toute la sphère publique et perdure aujourd’hui. L’analyse de ce nouveau langage politique offre une approche originale de la transition.
Ce champ d’étude, dynamique au sein de la science politique, appliqué au cas congolais, propose une relecture des transitions africaines des années 1990 et enrichit la compréhension des évolutions politiques sur le continent.