L’écriture est à l’image de cette tension entre quête d’ouverture et mur. La langue est travaillée en résonance avec ce mouvement de pensée. Il en résulte que le présent recueil se rapproche du témoignage poétique. Ce n’est pas tant « le bazar » que mille éclats-facettes d’une présence en recherche dans ce monde contemporain d’apparence hétérogène et en réalité en plein exercice d’homogénéisation. Cette orientation du trouble mène l’auteur à la réalisation d’un blues néandertalien d’avant l’écri...
L’écriture est à l’image de cette tension entre quête d’ouverture et mur. La langue est travaillée en résonance avec ce mouvement de pensée. Il en résulte que le présent recueil se rapproche du témoignage poétique. Ce n’est pas tant « le bazar » que mille éclats-facettes d’une présence en recherche dans ce monde contemporain d’apparence hétérogène et en réalité en plein exercice d’homogénéisation. Cette orientation du trouble mène l’auteur à la réalisation d’un blues néandertalien d’avant l’écriture.
Pierre Melendez, poète d’Occitanie et du monde entier, après un premier roman, La Touque (2014) nous propose ici son vingt-quatrième opus, un long morceau de poésie teinté de ce bleu des notes en douze mesures.