En quinze chapitres, l'auteur de ce récit offre un tableau des coutumes et des moeurs de la ville de province qui l'a vu naître en 1938. Après les douleurs de l'occupation sous Pétain, sans que les Nîmois n'en prennent conscience, c'est le début des Trente Glorieuses. Le club de football du Nîmes Olympique va devenir le héros de la ville, peu avant que naisse la Feria qui attirera des foules venues des quatre coins de l'Europe. Il n'empêche que les jeunes en ces temps n'avaient guère droit à la ...
En quinze chapitres, l'auteur de ce récit offre un tableau des coutumes et des moeurs de la ville de province qui l'a vu naître en 1938. Après les douleurs de l'occupation sous Pétain, sans que les Nîmois n'en prennent conscience, c'est le début des Trente Glorieuses. Le club de football du Nîmes Olympique va devenir le héros de la ville, peu avant que naisse la Feria qui attirera des foules venues des quatre coins de l'Europe. Il n'empêche que les jeunes en ces temps n'avaient guère droit à la parole, et des murs presque infranchissables séparaient les adolescents des deux sexes. 1968 était encore loin.
Docteur ès sciences, Jean-Louis Hartenberger a fait ses études primaires à l'école d'application du Mont-Duplan, puis secondaires au lycée de garçons du boulevard Victor Hugo. Il a eu plusieurs maîtres et professeurs remarquables, en particulier le poète occitan Robert Lafont. Né dans une famille catholique de quatre enfansts avec pour père un employé de bureau et une mère au foyer, ses rencontres avec les "corbeaux" furent moins heureuses que celles avec ses profs. Après des études à la Faculté des Sciences de Montpellier, il a été chercheur au CNRS à l'Institut des Sciences de l'évolution de cette même université.