L’enfant de l’ouvrier est le récit autobiographique d’un enfant issu d’une famille modeste, d’une mère orpheline de 15 ans et d’un père ouvrier, surnommé « Balenza », le « méprisé ». Dans un contexte de tradition matriarcale, la jeune maman s’est battue pour assurer l’éducation, la scolarité et la formation de ses enfants dans les sacrifices et l’abnégation. Malgré les obstacles matériels, financiers et psychologiques, le fils du méprisé a réussi à se sortir du lot pour devenir un vrai universitaire, Professeur et bâtisseur d’université, formateur d’un grand nombre de cadres dont la République Démocratique du Congo a besoin pour son développement rural.
À travers des anecdotes tirées de son enfance, des souvenirs de ses années d’études primaires, secondaires, universitaires et postuniversitaires, Joseph Mombo Nsungu retrace le chemin parcouru depuis la cabane d’ouvrier sous domination coloniale jusqu’au fauteuil de Directeur Général d’un Établissement d’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), l’ISDR/Kinzau-Mvuete, qu’il a tiré du néant en le dotant, par un travail acharné de trente ans, d’infrastructures idoines tant en bâtiments d’enseignement et autres bureaux qu’en unités agropastorales didactiques et d’autofinancement grâce à son savoir-être, son savoir-vivre et son savoir-faire.
L’enfant de l’ouvrier est une édification pour ceux qui, comme l’auteur, n’ont pas joui au début de leur itinéraire terrestre d’une position initiale privilégiée.