En 2024, seuls 14 % des États étaient considérés comme des démocraties à part entière, selon l’Institut Varieties of Democracy. Un nombre croissant de régimes, et donc d’humains transgressent les droits des Humains. On se massacre un peu partout. Pourquoi ? Se pourrait-il que l’espoir mis dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, ONU-1948, ne soit qu’une vaine chimère ? Toutes les prétentieuses autocraties qui dominent le monde, qu’elles soient religieuses, séculières ou militaires ...
En 2024, seuls 14 % des États étaient considérés comme des démocraties à part entière, selon l’Institut Varieties of Democracy. Un nombre croissant de régimes, et donc d’humains transgressent les droits des Humains. On se massacre un peu partout. Pourquoi ? Se pourrait-il que l’espoir mis dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, ONU-1948, ne soit qu’une vaine chimère ? Toutes les prétentieuses autocraties qui dominent le monde, qu’elles soient religieuses, séculières ou militaires ne seraient-elles que des paranoïas de gouvernance telles un gravissime impensé ? D’autant plus dangereuses que leurs sombres pratiques éliminationnistes sont systématiques et, surtout, prévisibles. Alors, il faut élargir le champ d’usage du signifiant paranoïa et en faire une composante constitutionnelle, anthropologique, de l’humain. En faire un outil conceptuel utilisable par tout un chacun d’une manière raisonnée et raisonnable, afin de tenter de réduire la portée de nos fabulations et d’en limiter les impasses criminelles.
Jean-Pierre Bénard a exercé les professions de psychanalyste et de psychiatre. Depuis plus de vingt ans, il a entrepris des recherches sur l’origine anthropologique de l’antinomie structurelle entre les démocraties et les autocraties. Ces dernières ne cessant de viser l’éradication des premières.