Cet ouvrage propose une théorie novatrice de l’intersubjectivité englobante, dépassant à la fois l’individualisme occidental et le communautarisme exclusif de la « bisoïté ». Inspirée des langues congolaises, cette philosophie relationnelle intègre le « nous » (biso), le « vous » (bino) et le « eux » (bango) dans une vision inclusive où l’individu et la communauté coexistent sans primat de l’un sur l’autre. Elle se présente comme une clé pour repenser la démocratie, lutter contre l’ethnicisation du politique, répondre à la crise écologique et fonder une éthique mondiale de la responsabilité mutuelle. Un essai ambitieux qui invite à construire un vivre-ensemble harmonieux, du local au mondial.