Dans cet ouvrage, l’auteur analyse les chartes de création des fondations pieuses « waqf », comme des actes individuels, pouvant exprimer les intentions d’un fondateur ou d’une fondatrice dans un contexte donné. Fonder un « waqf » consiste à établir, à titre personnel, une fondation à partir de l’immobilisation légale de biens immobiliers, mobiliers ou agricoles avec les revenus produits par ces biens vers la subvention d’une oeuvre utile à la communauté. Cette recherche s’inscrit dans les approches historiques et anthropologiques centrées sur l’étude des systèmes juridiques des sociétés, qui souligne l’importance des rôles joués par les acteurs sociaux pour assurer la cohésion de ces systèmes.