Mes mains sont bien vieilles, elles ont vécu des millions d’années, elles n’ont pas le même âge que moi, comme si elles appartenaient à quelqu’un d’autre. Sona Veliyeva révèle à travers ce livre plusieurs facettes de sa personnalité. Fidèle à l’esprit des traditions, elle est aussi révoltée contre l’emprise de l’homme et de sa justice. [...] Malgré le délicat passage de l’azéri au français, on perçoit bien son souffle et sa vision qui tentent de rendre sa dignité à la femme pillée, à l’amante...
Mes mains sont bien vieilles, elles ont vécu des millions d’années, elles n’ont pas le même âge que moi, comme si elles appartenaient à quelqu’un d’autre. Sona Veliyeva révèle à travers ce livre plusieurs facettes de sa personnalité. Fidèle à l’esprit des traditions, elle est aussi révoltée contre l’emprise de l’homme et de sa justice. [...] Malgré le délicat passage de l’azéri au français, on perçoit bien son souffle et sa vision qui tentent de rendre sa dignité à la femme pillée, à l’amante partagée entre regret et refus de soumission, à la nature, au passé révolu. Tourmentée, subtile et forte voix de poète et de femme d’un pays que nous connaissons si peu. - Michel Cassir
Sona Veliyeva, née en 1962, est une figure importante de la poésie contemporaine de l’Azerbaïdjan. Universitaire, docteure en philologie, elle est membre de l’Union des écrivains et a occupé des fonctions importantes dans l’art et la culture de son pays. Elle a publié de nombreux recueils, romans et études et a reçu de nombreuses distinctions pour son œuvre et ses activités culturelles. Elle est traduite dans plusieurs langues et éditée dans une quinzaine de pays.