Cet ouvrage s’inscrit dans une logique : décrypter ce siècle, qui s’est métamorphosé, de société craintive, démembrée et exclusive, pharisaïque et dure avec les pauvres, confessionnelle et phraseuse, en univers marchand. Le progrès devait tout régler : le progrès de la science, l’instruction donnée aux hommes, l’abandon de l’esprit de conquête et d’usurpation. Tout ce qu’au début de ce siècle on craignait tant, et qui devait laisser place à une immense prospérité matérielle, dont personne, ou presque, ne devina que le partage ne satisferait jamais les appétits de puissance, de soumission, de révolte.