Par-delà la simple expression de la fugacité de la vie, le poète Kané se veut porteur d'une sorte de raison de l'histoire. Il semble apparaître chez l'aède que l'opulence bâtie sur le mal s'effrite comme un château de cartes. Demeure toutefois l'espoir, luisant comme au bout d'un long sentier de repentir.
Métou KANÉ est Enseignant-Chercheur. Spécialiste de poétique de la poésie et de poésie africaine à l'Université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan-Cocody, il est actuellement le Directeur-adjoint du Centre de Poétique et d'Étude en Concepts et Langages (C.P.E.C.L.) et Directeur à la collaboration extérieure de la Revue le Didiga. Sa poésie est une plongée dans la rythmique du “doh” des Koyaka.