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Paris, 1920. Dans le Paris des années folles, quelques affranchies luttent pour libérer les femmes de leur « corset social ». Journaliste à La Fronde, Gabrielle Forêt mène l'enquête : Monsieur, riche industriel, patron des usines Minerva, a disparu. Fine mouche, Gabrielle aime assez révéler ce que cachent les apparences. Ce qui n'est pas du goût de tout le monde ! Quoique, à bien y réfléchir... On pourrait penser qu'il s'agit d'une pièce de boulevard. Mais non. D'une enquête policière ? Pas seulement. On y passe allègrement du tragique au burlesque. On y chante, un peu. Des personnages masqués y interprètent aussi leur chorégraphie symbolique. C'est une pièce légère qui a du fond. Il y est question du « droit imprescriptible des femmes à disposer de... leur vie », d'anarchie, de guerre et de révolution, de capitalisme et de « redistribution des richesses produites aux ouvriers », d'art et de mœurs légères. Les personnages profondément humains se transforment, donnent chair à leurs rêves, s'épaulent, façonnant du « meilleur ».
Marie Jeanne Loisance est née de nombreuses fois depuis 1967. Elle aime écouter et regarder celles et ceux qui dansent sous la pluie et sourient aux étoiles. Elle aime les mots, les gestes, les corps, les cheminements, les doutes, les pas de côté. Elle aime créer et ce qui rend plus humain.
