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L'auteur dévoile ici son quotidien à l'intérieur du régiment : manœuvres, fêtes religieuses, traditions, commémorations, gardes etc… Puis, l'officier, engagé dans la conflagration mondiale, décrit les combats, l'héroïsme, les liens qui pouvaient s'établir entre les officiers et les soldats. Car si certains chefs sont perçus comme exceptionnels, les critiques sur la façon dont la guerre est conduite ne manquent pas. L'auteur se désole notamment ici des pléthoriques Etats-majors, des ordres absurdes ou encore du tragique déficit d'armement.
Né en 1886 dans la région de Iaroslavl, Iouri Makaroff entre à neuf ans au Corps des cadets de cette ville, puis à l'École militaire Pavlovski, enfin dans la Garde du régiment Semionovski, avant de participer à la Première Guerre mondiale. Il accueille d'abord la révolution de Février avec sympathie. Il gagne Iaroslavl, sa région d'origine et y participe bientôt à l'insurrection contre les bolcheviques, qui sera violemment réprimée. Exilé en Bulgarie, il émigre définitivement en Argentine. Ses mémoires ont déjà été publiés trois fois en russe, avant de l'être ici, en français.