Le français s’est progressivement imposé comme la langue du droit puis de la République. Il tend, néanmoins, dans certaines situations, à n’être qu’alternatif. Par ailleurs, la langue française du droit présente des caractéristiques propres, se manifestant notamment par son vocabulaire, qui muent avec les époques et les mœurs. Le droit à la langue et le droit de la langue évoluent dans un contexte national et international renouvelé. Si le droit à la langue française tout comme le droit du franç...
Le français s’est progressivement imposé comme la langue du droit puis de la République. Il tend, néanmoins, dans certaines situations, à n’être qu’alternatif. Par ailleurs, la langue française du droit présente des caractéristiques propres, se manifestant notamment par son vocabulaire, qui muent avec les époques et les mœurs. Le droit à la langue et le droit de la langue évoluent dans un contexte national et international renouvelé. Si le droit à la langue française tout comme le droit du français soulèvent de nombreuses interrogations, il en va de même des autres langues de France : langues des signes, régionales ou minoritaires. Le présent ouvrage, collectif et interdisciplinaire, dépassant les simples bilans et perspectives de l’Ordonnance de Villers-Cotterêts, de la loi Toubon et de la révision constitutionnelle relative aux langues régionales, analyse le renouveau de la dialectique langue(s) et droit(s) en France, dans un contexte en perpétuelle évolution.
Myriam Caressa est maîtresse de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’Université Paris-Est Créteil. Elle est rattachée au Laboratoire interdisciplinaire d’étude du politique – Hannah Arendt (LIPHA – EA 7373).
Christophe Doubovetzky est maître de conférences en droit public à l’Université Paris-Est Créteil. Il est rattaché au Laboratoire interdisciplinaire d’étude du politique – Hannah Arendt (LIPHA – EA 7373).