Au bout du bout du compte, je préfère, pour moi et pour notre belle planète, la paix à la guerre, c’est-à-dire le temps calme à la tempête, La tolérance à la croyance La réflexion à l’ostentation Le jour à la nuit Le partage entre tous, à la richesse d’une déesse L’amitié qui console, à l’amour exclusif qui isole Le naturel toujours imprégné du sceau de l’éternel au toujours plus agressif artificiel La philosophie à la cosmologie L’harmonie de la danse à l’excitation de la transe Le chant venu...
Au bout du bout du compte, je préfère, pour moi et pour notre belle planète, la paix à la guerre, c’est-à-dire le temps calme à la tempête, La tolérance à la croyance La réflexion à l’ostentation Le jour à la nuit Le partage entre tous, à la richesse d’une déesse L’amitié qui console, à l’amour exclusif qui isole Le naturel toujours imprégné du sceau de l’éternel au toujours plus agressif artificiel La philosophie à la cosmologie L’harmonie de la danse à l’excitation de la transe Le chant venu de la joie et de la bonne humeur au cri craché par la douleur L’art ancien au furtif contemporain La musique archaïque à la techno-musique L’apparente torpeur de la sagesse à l’ivresse de la vitesse Les équilibres de temps dits archaïques à d’inopportunes avancées technologiques… En résumé, le rond au carré !
Ainsi, de ce pas, je m’en vais vers l’éternité, laissant ici-bas, peut-être, quelque bribe que d’aucuns qualifieront d’I.A.
Rémi Guillet est né en 1943 dans l’île de Noirmoutier. D’abord ingénieur de recherche puis docteur en sciences de l’énergie il est également diplômé en économie (DEA) et a obtenu le prix Montgolfier des arts chimiques en 2002 avant de consacrer une part de ses activités à la littérature et notamment à la poésie.