Le continent africain passe pour la zone la plus pauvre dans le monde. Pourtant, les hommes politiques de ce continent sont dépositaires de biens immobiliers et ressources financières dans les pays du Nord. Cette richesse contraste singulièrement avec l’existence précaire des populations.
Certains chefs d’état en Afrique ont enrichi à hauteur de milliards de dollars les sociétés bancaires européennes et américaines qui n’ont pas été toutes en mesure de restituer leurs biens aux populations pillées. C’est ce paradoxe qui constitue l’illusion de la réalité.
Un grand dirigeant politique en Afrique de l’Ouest n’avait-il pas avancé de son vivant l’idée qu’il serait beaucoup plus profitable que les fonds détournés par les concitoyens servent à créer des emplois aux chômeurs plutôt qu’à alimenter les banques du nord ? Cette orientation relèverait d’un sentiment nationaliste salutaire si elle était comprise et mise en pratique au lieu de s’engager dans une aventure à issue incertaine.