Survivante d’une maladie qui a mutilé son corps, soucieuse des apparences, narcissique selon certains, confrontée à l’attitude d’un époux mal aimant et libertin, Clara entreprend la reconversion d’elle-même. L’esprit livré à la révolte, au tumulte, à l’échappatoire, elle retourne au village natal, au pied de la montagne corse. De ce huis clos symbolique émergent des sentiments ambigus, les uns amers, liés à la solitude et l’abstinence sexuelle, les autres revigorants, liés à un environnement où tout est affaire de couleurs, de parfums, de lumière et d’amitié.
Cette quiétude est rapidement troublée par Sylvain, pervers, dénué d’empathie, il refuse la séparation. Voilà qu’après si peu d’amour et tant d’aversion, il harcèle Clara. Son dépit, attisé par la jalousie, devient haineux et monte en puissance jusqu’à user des pires stratagèmes.