L’histoire des grands trains transcontinentaux débuta au milieu du XIXe siècle aux Etats-Unis et au Canada. En Russie, les projets existants à l’époque ne trouvaient pas encore l’écho favorable à leur réalisation. En 1890, le tsar Alexandre III décida qu’il serait grand temps de commencer la construction d’un chemin de fer traversant les lointaines provinces de Sibérie. Au mois de mai de l’année suivante, son fils, le futur Nicolas II, posa à Vladivostok la première pierre du plus grand projet d...
L’histoire des grands trains transcontinentaux débuta au milieu du XIXe siècle aux Etats-Unis et au Canada. En Russie, les projets existants à l’époque ne trouvaient pas encore l’écho favorable à leur réalisation. En 1890, le tsar Alexandre III décida qu’il serait grand temps de commencer la construction d’un chemin de fer traversant les lointaines provinces de Sibérie. Au mois de mai de l’année suivante, son fils, le futur Nicolas II, posa à Vladivostok la première pierre du plus grand projet d’investissement jamais mis en place dans un pays en temps de paix à ce jour. Jusque-là, le réseau ferré russe n’était jamais allé plus loin que l’Oural. Il était maintenant important d’ouvrir économiquement la Sibérie, plus grande colonie au monde d’un pays sur son propre sol, de la peupler plus rapidement et de lier plus fermement au pouvoir central des provinces aussi éloignées. Un voyage à bord du Transsibérien est aujourd’hui encore une aventure pour laquelle ne se passionnent pas seulement les amateurs de trains. Au cours de la construction du Grand chemin de fer sibérien furent posées au total, en plusieurs tronçons, entre Tcheliabinsk (Oural) et Vladivostok (au bord du Pacifique), de 1891 à 1916, 10 000 km de voies. Ce trajet fut depuis le début légendaire et la publicité dont il fut l’objet à l’Exposition universelle de Paris de 1900 ne fut pas l’unique raison de son succès immédiat chez les voyageurs du monde entier. La même année, le trajet combinait train et bateau pour la traversée de l’Amour. Trois ans plus tard, le train seul, passant à travers la Mandchourie, conduisait à Dalni et Vladivostok. L’ouvrage du siècle trouva son achèvement avec la fin de la construction du pont sur l’Amour à Khabarovsk. Bodo Thöns, fin connaisseur du Transsibérien, illustre ici, à l’aide d’environ 200 documents iconographiques d’époque, les premières années de la ligne. Il ne montre pas seulement la construction du chemin de fer mais une image vivante de la Russie du dernier tsar, la beauté des villes et des paysages et la vie des gens et des voyageurs tout au long du trajet.
Bodo Thöns est né en 1959 à Falkensee, près de Berlin. Il a étudié les sciences économiques et a passé son doctorat à Moscou et Berlin. Depuis 1990, il travaille à la Commerzbank, pour laquelle il occupa, entre autres, quelques années un poste en Russie. Là-bas, il se passionna pour la Sibérie et le Transsibérien. En très bon connaisseur de cette légende ferroviaire, il est déjà familier aux amateurs de cette ligne par diverses publications comme, par exemple, le guide de voyage Transsib- Handbuch (en collaboration avec H. Engberding). Bodo Thöns vit aujourd’hui à Wandlitz, près de Berlin.
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