Depuis trente mille lunes, les aphorismes de celui que l'on surnomme « l'Obscur » scintillent dans les recoins de la mémoire de l'humanité. Il suffit que cette lueur ricoche sur les personnages des « doux travaux » pour qu'ils formulent toutes sortes de questions naïves, sinueuses, prosaïques ou nébuleuses, toujours diluées dans un grand volume de dérision. L'essentiel est de donner libre cours à la prodigieuse faculté dont dispose l'espèce dite « sapiens » de se retourner sur elle-même sans aut...
Depuis trente mille lunes, les aphorismes de celui que l'on surnomme « l'Obscur » scintillent dans les recoins de la mémoire de l'humanité. Il suffit que cette lueur ricoche sur les personnages des « doux travaux » pour qu'ils formulent toutes sortes de questions naïves, sinueuses, prosaïques ou nébuleuses, toujours diluées dans un grand volume de dérision. L'essentiel est de donner libre cours à la prodigieuse faculté dont dispose l'espèce dite « sapiens » de se retourner sur elle-même sans autre torsion que celle de son esprit.
David Ruellan était persuadé d'avoir délaissé la philosophie pour le métier d'histrion et ses à-côtés. C'était sans compter que « L'Obscur » surgirait un jour en coulisse pour réclamer sa part de lumière. D'un commun accord, la sagesse et l'espièglerie lui conseillèrent de faire droit à son caprice…