Les constats relatifs à l'écosystème sont accablants : non seulement, les catastrophes se multiplient mais, malgré les évidences accumulées depuis cinquante ans, fondamentalement rien n'a changé, la trajectoire reste la même, pire la tendance s'est accentuée dans une course mortifère. Si la préservation d'une biosphère humainement vivable est impérative alors il faut œuvrer à saisir l'essentiel en proposant des modalités concrètes. Il s'agit non seulement de générer des informations précises et...
Les constats relatifs à l'écosystème sont accablants : non seulement, les catastrophes se multiplient mais, malgré les évidences accumulées depuis cinquante ans, fondamentalement rien n'a changé, la trajectoire reste la même, pire la tendance s'est accentuée dans une course mortifère. Si la préservation d'une biosphère humainement vivable est impérative alors il faut œuvrer à saisir l'essentiel en proposant des modalités concrètes. Il s'agit non seulement de générer des informations précises et fiables, indispensables à la prise de décisions raisonnables tant collectives qu'individuelles mais aussi de contribuer à la transformation des imaginaires et des normes sociales. Comme la mise en œuvre de cette proposition relève nécessairement du concours de nombreux domaines et que la question démocratique y tient une place importante, le propos s'adresse à un très large public : chercheurs, scientifiques, techniciens, praticiens, fonctionnaires, élus et, bien sûr, citoyens.
Fabienne Dourson a obtenu un doctorat en sciences économiques et une agrégation d'économie et gestion. Ses domaines de recherche portent sur l'histoire et les systèmes économiques. À la suite des travaux de Karl Polanyi, la perspective systémique adoptée accorde une place importante à l'analyse des normes sociales.