Les instruments et les méthodes issus du NMP, qui sont considérés depuis longtemps comme une solution aux problèmes de l’efficacité de l’État, sont aujourd’hui remis en question. Étant l’aboutissement de cette évolution, la mise en place de la GAR et de l’évaluation dans le cadre de la LOLF, réinterroge les liens entre politique, administration et citoyen.
La LOLF imbrique deux approches de nature différente, politique et administrative, sans que l’une explicite clairement l’autre. Emblématique de cette tension, l’évaluation se trouve dépourvue de son objectif initial qui est l’aide à la décision.
Le but de cette étude est d’expliquer à quel point les informations tirées des résultats, exprimés en termes d’indicateurs de mesure, peuvent être utilisées pour s’assurer que l’État et son administration offrent des services bien adaptés à l’intérêt général. Outre cela, le numérique dessine actuellement de nouveaux modes d’action publique et refonde les politiques publiques. L’e-État est un futur inévitable qui doit préoccuper les responsables à tous les échelons de la décision.