Partant de l’étude du geste de l’homme à cheval du XVe au XXe siècle à travers les traités d’équitation classique, l’auteur explore l’hypothèse selon laquelle il existerait « un code partagé » au cœur des communications interspécifiques entre humains et non-humains. Plusieurs mythes fondateurs d’Orient et d’Occident évoquent l’idée d’une « langue unique » parlée par les hommes et les animaux depuis le début de l’Humanité. Situé à l’interface de la linguistique et de l’éthologie, le scientifique suggère une zoosémiotique cognitive capable d’objectiver ce langage archaïque. En mobilisant les connaissances actuelles dans le domaine de la cognition humaine et animale, il suggère le concept de syntaxe archaïque au cœur de la diversité des langages. Connue en réalité sous des termes variés à travers les traditions philosophiques ou métaphysiques, orientales ou occidentales, la syntaxe archaïque ternaire autorise réellement l’édification d’une linguistique darwinienne obéissant aux lois de la géométrie élémentaire. À travers cette démonstration passionnante, l’auteur renoue avec la tradition de la science classique de Parménide à Fernando Pessoa et restaure la philosophie et la métaphysique de la Sphère. À l’heure où les prétendues « philosophes et philosophies de la déconstruction » envahissent les campus universitaires occidentaux, cet ouvrage inédit ose rappeler modestement les principes universaux qui régissent la science classique qui ne peut exister sans la rigueur de la démarche mathématique et géométrique. L’auteur propose donc de redécouvrir à l’œuvre la dynamique de la linguistique « sphérique » connue de l’Orient à l’Occident depuis de nombreux siècles sous une forme profane ou sacrée ! Comme l’affirme le primatologue japonais Imanishi Kinji, la science authentique cherche le Principe au-delà des Phénomènes.