« Un jour, c’est arrivé comme ça, tu n’as plus été capable de structurer l’espace de tes journées ni d’organiser le temps de ton quotidien. Tu as cessé de lire, d’ écrire, de dessiner, tu n’aimais plus et tu ne t’aimais plus non plus. »
Voici un premier livre de poésie atypique, où l’écriture refuse de s’installer dans une forme et s’attache juste à essayer d’exister.
À la limite entre la poésie et la note quotidienne d’un journal lacunaire, les textes qui le composent racontent l’histoire d’un homme qui s’effondre, et qui se trouve confronté au vide. C’est le vide qui confère à ces pages leur statut incertain, et c’est encore le vide qui, en empêchant le journal de s’inscrire dans le filigrane de chaque jour, interroge le sens même de l’acte d’écrire.