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« Se demander si la littérature féminine maghrébine est thérapeutique, c'est interroger l'histoire du Maghreb, ses croyances et ses traditions, son présent et son avenir. » « Si la lecture provoque chez le lecteur du bien ou du mal ; c'est la preuve que la littérature est quelque part un remède. » « Parce que j'ai eu l'audace de me libérer de l'étau du silence, de découvrir, de dévoiler et d'éclairer autrement ce qu'on croyait connaître » et elle ajoute : «Lever le voile sur les silences des femmes et de la société dans laquelle le hasard m'a jetée, sur des tabous, des principes si arriérés… » Maïssa Bey.
« Avec la révolution tunisienne, les langues se sont déliées. L'écriture pour moi était thérapeutique avant toute chose. » Monia Ben Jémia.
Professeure émérite de l'Université de Tunis, Hédia Ouertani-Khadhar est spécialiste de littérature du XVIIIe siècle. Elle a dirigé de 1996 à 2011, l'unité de recherche « Femmes et Méditerranée » à la Faculté des sciences humaines de Tunis et a organisé plusieurs rencontres internationales.
